Blue Collar


En 2020, Paul Schrader n’a jamais été aussi populaire. Il était temps de remettre un peu de lumière sur cette figure majeure du Nouvel Hollywood. Car celui qui s’envisageait comme un critique redoutable est surtout connu en tant que philosophe du scénario. Il est ainsi responsable de plusieurs chocs cinématographiques dont l’évidence, Taxi Driver (Martin Scorsese, 1976) mais toute sa rage et sa culpabilité, il les a également déversées à l’écran en se plaçant lui-même derrière la caméra. Avec son premier long, Blue Collar (1978), Schrader ne plonge pas vraiment dans le style disco punk expérimental qui définira ses œuvres des années 80. On est alors en 1978, et l’apprenti cinéaste prouve que, loin de la rouille, fausse neutralité peut rimer avec subversion corrosive.

Un ouvrier du film Blue Collar travaille sur une carrosserie de voiture, à l'usine.

                                © Tous droits réservés

L’union fait la rouille

“Ne jamais sous-estimer le pouvoir de la médiocrité”, lâchait Paul Schrader sur les réseaux sociaux en début d’année – petite punchline bien sentie adressée au consensuel Green Book (Peter Farelly, 2018). Et lorsque qu’on l’interroge sur le scandale suscité par le Joker (2019) de Todd Phillips – sorte de relecture de son scénario de Taxi Driver – son rire vaut toutes les réponses. En effet, le roi de la provocation sait de quoi il parle en matière d’œuvre filmique engagée et polémique. Alors qu’American Gigolo (1980) fête actuellement ses quarante ans et que le cinéaste fût mis à l’honneur au Forum des images en janvier dernier, il est bon de replonger dans les premiers pas faussement mitigés de cet artiste grande-gueule. Car ce bougre ingérable n’a jamais rougi à exposer son linge sale en public, tout autant que les tabous de la société américaine. Blue Collar en est la preuve même. Certes, le premier film de Schrader dénote clairement avec le reste de sa filmographie, mais il n’en est pas pour autant moins subversif, bien au contraire. Faisons taire les sceptiques : il faut redécouvrir cette œuvre frontale qui planque derrière une narration simple et efficace des idées d’une férocité extrême. En effet, Blue Collar a en germe toute l’approche immorale de “Paul le culpabilisateur”. Difficile de ne pas y voir une vitrine où il exposait ce qui l’agitait dans les seventies. Il plante ses griffes dans le milieu des syndicats de Detroit, centre mythique et névralgique de la grande entreprise américaine, livrant un portrait désenchanté du monde du travail, un thriller politique sur la classe ouvrière. Zeke (Richard Prior), Smokey (Yaphet Kotto) et Jerry (Harvey Keitel) – deux afro-américains et un blanc – sont employés dans une production à la chaîne. On découvre leur quotidien partagé entre vie de foyer misérable, travail usant, l’attente constante de la débauche, les sorties et la picole. Car, après le boulot, le rituel est d’aller s’enfiler quelques bières, afin de remettre un peu d’essence dans le moteur. Un soir, un gars du FBI vient fureter dans le coin pour poser des questions au sujet du syndicat de l’entreprise automobile. Selon lui, les syndicats se moquent des employés et seraient encore pires que l’usine et les patrons. Zeke, Jerry et Smokey se montrent d’abord réticents. Ce syndicat, le même qui leur permet de faire grève et d’obtenir quelques augmentations, serait donc corrompu. Cette anomalie subite dans leur quotidien, combinée à tous leurs problèmes respectifs – dettes à payer, soins médicaux pour les enfants et fraude fiscale entres autres – va faire son petit chemin dans les têtes de nos trois protagonistes. Et lors d’une soirée partouze sous cocaïne – on est chez Paul Schrader, on le rappelle – une idée s’incruste dans leur caboche : se faire une tonne de fric en braquant le coffre du siège du syndicat. Nos individus décident de se révolter en passant à l’acte. A l’image de Schrader, ils vont se frotter à ceux contre qui personne ne se frotte. Mais rien ne va se passer comme prévu, puisque le coffre s’avère être vide. Vide en apparence, car son contenu va révéler d’étranges capacités… Et les trois marginaux vont vite vérifier que leur union – traduire “syndicat” en français – n’est pas si nette que ça et aurait bien besoin d’être un peu décapée. En effet, ils ont récupéré un cahier avec des trucs plutôt marrant dedans. Entre preuves d’arnaque et prêts douteux, ils ont amassé du lourd, suffisamment pour faire tomber les oppresseurs ou les faire chanter. Bref, nos apprentis cambrioleurs décident de “péter contre le vent” et de réclamer la place qu’il désire tant. Ce cahier est-il vraiment la clef ? Moins sûr… Ainsi, ce casse impulsif va avoir de lourdes conséquences. Menaces, tentatives de dissuasion, et agressions, plus aucun dialogue ne semble être possible. A partir de là, les amitiés vont se tordre et les espoirs vont s’étouffer.

Un ouvrier se lève en pleine réunion publique pour revendiquer ses droits, doigt tendu vers son interlocuteur, scène du film Blue Collar.

                             © Tous droits réservés

Dans Punishmnent Park (Peter Watkins, 1970), dystopie carcérale et contestataire, on peut entendre la chose suivante : “ceux qui dirigent l’argent réduisent votre vie à l’esclavage dans des usines dégueulasses qui polluent notre monde entier, vous suez des gouttes comme des bêtes pour vos gosses, pour quelques sous, pendant qu’ils ramassent tout l’argent”. Il est tentant d’accrocher cette réplique à Blue Collar tant elle résume tout le contexte du film. Mais Schrader, lui, n’opte pas pour la fable métaphorique. Son approche est âpre et réaliste, s’ancre au plus près de la sueur des autres, celle qui a permis à l’impérialisme de s’industrialiser. Nous pénétrons alors dans un monde où l’on ne fait pas de vieux os. Les travailleurs à la chaîne pataugent dans une bulle, un aquarium. Ils s’enlisent dans leur propre tombeau… D’ailleurs, le long-métrage s’ouvre sur un générique où l’on assiste aux différentes étapes de l’assemblage d’une voiture. Par une succession d’images arrêtées, Schrader marque son regard glacial, tout en recul, isolant les mouvements des ouvriers comme une caméra de surveillance. La B.O. blues de Jack Neach – le compositeur de Vol au-dessus d’un nid de coucou (Milos Forman, 1978) – vient se mêler au rythme saccadé et lourd des bruits et percussions de ce travail à la chaîne. Impossible de ne pas vibrer à l’écoute de la guitare électrique de Ry Cooder – qui composera plus tard la mémorable bande son de Paris, Texas (Wim Wenders, 1984) – et de la voix incroyable du mythique Captain Beefheart. Ce blues bien gras, bien profond, colle parfaitement à l’aspect urbain et crasseux du prolétariat. Schrader met ainsi en lumière les non-vus de l’industrie. Il s’attarde sur la main d’œuvre oubliée, ceux qui crament derrière la carcasse américaine. “C’est pas une usine, c’est une plantation”, dit même l’un des ouvriers. A croire que l’Amérique s’est toujours fondée sur l’asservissement et la douleur. Et dans ces entrepôts bruyants, nos cols bleus sont à l’image de ce qu’ils produisent : des carrosseries empilées et démontables jusqu’à l’usure. Car l’usine, c’est ce lieu où l’humanité est réduite à une action mécanique, automatique, soit à l’encontre de notre propre nature. Cette aliénante répétition empêche toute idée d’évolution et c’est ce contre quoi vont tenter de lutter Zeke, Jerry et Smokey. Ils ne peuvent plus supporter l’humiliation. Il y a ce problème évident de l’estime de soi. Et quand on a l’impression de n’avoir aucune valeur, on a plus peur d’aller loin, vers quelque chose d’inaccessible. En fait, ils se positionnent contre un système puissant mais malheureusement trop indicible, camouflé et ancré. L’une des forces du Schrader se situe là-dedans, faire ressentir un poids étouffant, presque ineffable. Que ce soit l’absence dé-raisonnée de Dieu dans la majorité de sa filmographie, ou l’érosion d’un système diabolique dans ce premier film, cette ambiance diffuse correspond aux rapports à l’intérieur du monde professionnel. La haine, l’envie et la rancœur s’installe donc très vite dans ce maigre tissage de relations humaines. Ces dernières n’ont pas leur place dans la roue infernale, et on se retrouve vite à en vouloir à des personnes, collègues ou amis, sans trop savoir pourquoi. Une perte de substance, dira-t-on.

Trois personnages masculins du film Blue Collar dont Harvey Keitel, attablés dans un bar autour d'une bière.

                              © Tous droits réservés

Et c’est également par une image figée, celle de deux anciens camarades prêts à se taper dessus, que viendra se clore ce premier essai. Comme dans un jeu d’échos avec ce générique si mécanique, on se pose la question du changement. Après ce drôle de chemin que les personnages ont dû parcourir, on peut se demander à quoi tout cela a servi. Car finalement, les choses n’ont peut-être pas tant évolué que ça. Cette fin ambigüe, justement, laisse s’évacuer toute la violence accumulée dans une vie. La douleur et la sueur laissent alors place à la rancœur et l’amertume. Et dans ce vacarme incessant d’acier et de moteur résonne cette ultime réflexion : “Ils montent les vieux contre les jeunes, les Noirs contre les blancs. Tout pour nous garder à notre place.” Dans cette cruelle hiérarchie, les directeurs sont juste là pour superviser et contrôler les gens. Pendant que les petits contremaîtres méprisent ceux qui transpirent, les syndicats vous arnaquent comme le patronat. Difficile donc de croire que si tu as un problème, une réclamation, il suffit d’en parler à ton syndicat ça c’est trop utopiste pour Schrader. Ne nous fions pas au slogan accrocheur, “Le syndicat vous soutient, soutenez le syndicat”. Un privilège en apparence qui est loin d’amoindrir les dégâts d’une tâche aussi ingrate sur la santé de ces salariés. “Je vais choper un cancer au cerveau”, balance Jerry. Ce cancer justement, c’est peut-être ce mal qui va leur brouiller la vue au point de les faire passer à l’acte. Mais dans le cinéma de tonton Paul, chaque effet a une cause. On peut chercher des solutions à notre quotidien glacé, on peut vouloir s’extirper de ce monde matériel figé. Mais des dépendances en appellent d’autres : c’est la nature humaine. Ces blue collars – les cols bleus en français – prolétaires aspirant à occuper une autre place que la leur, semble naviguer en quête de vérité, telle une source limpide. Cependant, la clarté se tâche vite. Lors d’une réunion en début du métrage, Zeke, grande gueule arriviste, envoie à son représentant, “quand j’aurai ton boulot devine ce que je ferai ?”. Elle est là la question. Ce n’est pas celle du mérite mais bien celle de la raison. Si les personnages du cinéma de Schrader sont aussi intéressants, c’est par leurs contradictions. Le cinéaste s’est toujours plu à dépeindre des êtres qui vont à l’encontre de leur propre credo. Ces hommes empruntent souvent des voies qui les font dériver de leur propre intérêt, sans réellement comprendre pourquoi. Ils se retrouvent confrontés à ce qu’ils désirent mais ne peuvent pas l’avoir, à ce qu’ils ont mais ne veulent pas. Et souvent, voir la réalité est bien plus tortueux que de baisser son froc continuellement. Dans ce jeu perpétuel entre soumission et révolte, les victimes de la veille peuvent rapidement devenir les bourreaux du lendemain. Il vaut mieux savoir quand l’ouvrir et quand fermer les yeux. On nous présente donc trois manières à travers lesquelles la machine capitaliste plie et sépare ses victimes. Se coucher et accepter ou disparaitre et être supprimé. 

Dans l'usine, un ouvrier-soudeur au travail, avec gants, lunettes de protection et casque.

                              © Tous droits réservés

L’engagement politique de Schrader est plus qu’évident dans ce premier long. Sa position, elle, est clairement antisyndicale. En France, le film fut taxé de pamphlet fasciste de droite. Il n’en est rien. Schrader est un radical d’extrême gauche pur et dur. Il faut avoir en mémoire que l’appréhension du modèle syndical est totalement différente de l’autre côté de l’Atlantique. L’approche quasi-documentaire sur Blue Collar – renforcée par la photo métallique de Michaël Chapman qui avait déjà opéré sur Taxi Driver – fait tout de même transparaitre une certaine orientation spirituelle dans l’approche du réalisateur-scénariste. Comme on l’a vu, cet esthétique hyper-réaliste va voir progressivement s’installer des idées et des thèmes, particulièrement dans la conception des personnages. Oui, les protagonistes écrits par Schrader ne sont pas des héros. De la même manière qu’un Travis Bickle, ils incarnent le vide intérieur, des êtres sans visage propre qui attendent que quelque chose se passe. Pour reprendre les mots du spécialiste du cinéma des années 70, Jean-Baptiste Thoret – qui signe un portrait de Paul Schrader dans les bonus de cette édition proposé par Elephant Films – ce sont “des personnages qui regardent par la fenêtre un monde infernal et qui vont finir par plonger dedans”. On a donc affaire à une formidable étude de cas. Ces trois premiers portraits sont des purs produits schraderiens, des esquisses de ses caractères à suivre – en colère, soumis et tiraillés. Tout d’abord, ils ne sont que de vulgaires maillons de la même chaîne. Un peu trop mal vissés pour bien tenir en place. Car, ensuite, les existences insignifiantes de nos protagonistes planquent des enjeux sociaux toujours contemporains. En ce qui concerne Zeke et Jerry, ce sont avant tout des jeunes gars avec des familles. Tout ce qu’ils cherchent, c’est faire en sorte que leurs mômes ne marchent pas pieds nus. Ils suivent ce bon modèle de l’American Way of life, “un mec est censé s’occuper de sa famille”. Seulement, il se crève à la tâche pour un maigre salaire vite dépensé dans les crédits, le fisc et autres achats “indispensables” dans le style de nos merveilleuses télévisions, bombes à programmes distrayants et aveuglants. “Acheter cette merde, puis celle-là, on finit avec un tas de merde”, voilà le credo du capitalisme dans le prisme de Schrader. Mais ce fric remporté aux prix de ta peine, fruit du labeur, t’appartient-il réellement ? : “Je ne suis pas courageux, je ne peux pas me battre contre tout le monde”, admet Jerry. Mais leur patience a des limites. Et de tout cet élan individualiste va découler une forme d’ouverture sur le monde et des enjeux qui les dépassent. Les trois anarchistes-amateurs se demandent bien comment lutter contre le système. La réponse est en deux mots, “dur” et “brutal”. Comme la mise en scène, froide et distante de Schrader, loin des excès tape-à-l’œil à venir.

Combo DVD Blu-Ray du film Blue Collar édité par Elephant Films.Malgré des conditions qui justifient les plaintes – du casier qu’on ne répare pas au traitement impartial des contremaitres par exemple – le “à quoi bon ?” ou le “c’est comme ça c’est tout” se profilent rapidement à l’horizon. Personne n’écoute les ouvriers. Et tout cela conduit à une dimension purement schraderienne : la déprime. Le cinéaste élevé chez les calvinistes se permet de rappeler que “même le Pape ne peut rien pour nous”. Si la veine christique de Blue Collar reste peu évidente, il est intéressant de mettre en comparaison l’évolution que Schrader porte sur le fonctionnement de cette merveilleuse société humaine. Car dans son dernier film en date, First Reformed, Sur les chemins de la rédemption (2019) – sorte d’aboutissement de la pensée du cinéaste et également première nomination du bonhomme dans la catégorie scénario des Oscar ! – on est obligés de constater que tout semble aller de pire en pire. Le constat qu’il dresse entre 1978 et 2020, donne envie de perdre la foi en l’espèce humaine et en l’avenir de la planète. “The world is changed“. Ça tourne vite, et plus vite que nous. De la même manière que ce psychotique à la dérive d’Ethan Hawk dans First Reformed, les rôles campés par Keitel, Pryor et Kotto veulent récupérer une maigre parcelle de pouvoir à ceux qui le détiennent. Être pris au sérieux tout simplement. Leur prison qu’ils ont eux-mêmes bâtie, ces démons de la solitude, se heurtent à une métaphore beaucoup plus vaste et globale. Ainsi, ce pessimisme ambiant est en quelque sorte un reflet universel de notre propre condition. Une scène nous vient alors en tête, ce moment où le personnage joué par Keitel retrouve sa fille la bouche écorchée car elle a elle-même tenté de se fabriquer un appareil dentaire que son père ne pouvait pas lui payer. Un constat affligeant pour ce même Keitel qui campé deux ans plus tôt un maquereau poussant une mineure de douze ans à la prostitution dans Taxi Driver. Bref, on ne peut plus tourner le dos face à cet état de dégradation – que ce soit l’asservissement ou la pollution – car c’est celui que nous allons laisser à nos enfants. En réalité, tout le cinéma du réalisateur de Hardcore (1979), tourne paradoxalement autour de cette leçon : préservons le peu de pureté qui réside encore dans ce monde. Zeke l’annonce très bien lorsqu’il croit voir une éventuelle issue de secours à sa galère, “je veux être capable de changer les choses”. Mais dans ce monde, rien ne change grâce à la politique. C’est bien l’argent qui fait la différence. Tout se marchande et tout s’achète. Même les âmes. Et certains hommes restent bien au-dessus des lois. Ce constat, Paul Schrader le porte également vis-à-vis de sa propre industrie. Dans un entretien accordé au magazine So Film – des propos recueillis par Axel Cadieux et publié en janvier 2019 –  il déclare que “les films contemporains n’ont plus tellement de puissance (…) ceux qui sont politiquement forts n’ont souvent aucun succès au box-office. A une époque, on pensait vraiment qu’un film pouvait avoir un impact, changer les choses, au moins à la marge.” Dès ses premières armes, le cinéaste aura eu le mérite de nous cracher ceci au visage : personne n’est unique dans ce monde mais rien ne doit nous empêcher de nous exprimer. On trépigne bien sûr d’impatience de découvrir son prochain film The Card Counter avec Oscar Isaac – dont la production fut stoppée en mars dernier, cinq jours avant la fin du tournage du fait de la crise du Covid. Au grand désarroi de Schrader qui, selon ses propres termes, aurait continué “sous les feux de l’Enfer”, car “quoi de mieux que de mourir au travail ?”


A propos de Axel Millieroux

Gamin, Axel envisageait une carrière en tant que sosie de Bruce Lee. Mais l’horreur l’a contaminé. A jamais, il restera traumatisé par la petite fille flottant au-dessus d'un lit et crachant du vomi vert. Grand dévoreur d’objets filmiques violents, trash et tordus - avec un net penchant pour le survival et le giallo - il envisage sérieusement un traitement Ludovico. Mais dans ses bonnes phases, Il est également un fanatique de Tarantino, de Scorsese et tout récemment de Lynch. Quant aux vapeurs psychédéliques d’Apocalypse Now, elles ne le lâcheront plus. Sinon, il compte bientôt se greffer un micro à la place des mains. Et le bruit court qu’il est le seul à avoir survécu aux Cénobites.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.