Joe Wright


Gros plan sur le visage d'Amy Adams les cheveux mouillés, derrière un appareil photographique ; son regard n'est pas dirigé vers l'écran de contrôle de l'appareil mais vers l'horizon ; plan issu du film La Femme à la Fenêtre.

La Femme à la Fenêtre

Dès la scène d’ouverture, La Femme à la fenêtre joue la carte de l’honnêteté lors d’un panoramique dans une grande maison new-yorkaise qui laisse apercevoir une scène de Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock, 1954) sur l’écran de télévision. À l’époque, le protagoniste immobilisé en fauteuil roulant joué par James Stewart était convaincu d’avoir assisté à un meurtre dans l’appartement d’en face. Presque soixante-dix ans plus tard, Amy Adams joue ici le rôle d’Anna, une psychologue cloîtrée chez elle car agoraphobe, persuadée d’avoir vu sa voisine (Julianne Moore) se faire poignarder par son mari (Gary Oldman).


Pan

Lorsque j’ai appris que Joe Wright réaliserait une version de la pièce de théâtre de JM Barrie, Peter Pan, j’étais partagée entre la joie de pouvoir voir un beau film plein de lumières et de décors fabuleux et la crainte de voir Keira Knigthley grimée en Fée Clochette. Malheureusement pour le premier point et heureusement pour le second, Joe Wright renouvelle son style et abandonne les grandes tragédies romantiques qu’on aime d’un amour ardent, pour offrir […]