A l’occasion de la projection d’une séance double/mixte réunissant Mondwest (Michael Crichton, 1973) et L’homme qui n’a pas d’étoile (King Vidor, 1955) jeudi dernier lors du cycle Chic Planète organisé par le Forum des Images, et de la sortie de La saga HBO chez Capricci, retour sur la nouvelle venue dans l’écurie HBO qui a explosé tous les scores jusqu’à son season finale en décembre dernier, totalisant une moyenne de 12 millions de spectateurs par épisode (rediffusions, replay et VoD inclus), soit le meilleur score jamais atteint par une première saison de série HBO, détrônant donc l’indétrônable Game of Thrones (ah, ah).
Les androïdes ne rêvent plus de moutons électriques
Lassée par l’esbroufe Game of Thrones, je trainais sacrément les pieds à l’idée de me farcir un nouvel étalage d’effets « mindblowing », une nouvelle démonstration d’haltérophilie télévisuelle dont HBO se fait désormais l’expert (25 millions de dollars le pilote quand même). Pourtant, si elle n’est pas exempte des défauts qui découlent inévitablement de cette folie des grandeurs, Westworld se démarque par une épatante attention portée aux détails, une esthétique convaincante, parfois très belle dans son utilisation des grands espaces ou sa peinture tendre des visages d’androïdes, et il faut l’avouer, d’une propension au spectaculaire, certes ostentatoire, mais qui n’en reste pas moins jouissive.
Il s’agit d’une adaptation du film Mondwest (Michael Crichton, 1973), sorte de nanar culte, chiant, cheap, tourné en trente jours, pas très drôle mais bourré d’idées géniales, nanar séminal puisqu’il a inspiré Terminator (James Cameron, 1984) et beaucoup d’autres films de science-fiction et a eu le droit à une suite, Futureworld (Richard T. Heffron, 1976). Dans ce film écrit et réalisé par Michael Crichton – qui devait certainement avoir un traumatisme lié aux parcs d’attraction – puisqu’il est aussi l’auteur du roman Jurassic Park – le parc à thèmes Delos, divisé en trois zones (monde médiéval/romain/Far West), permet à des visiteurs fortunés de vivre leurs aventures rêvées et d’exaucer leurs désirs les plus fous au contact d’androïdes plus vrais que nature. Quand soudain, un virus dérègle le système et le robot “The Gunsliger” – autrement dit l’As de la gâchette des westerns, le stéréotype du cowboy qui dégaine plus vite que son ombre – devient un tueur programmé pour trucider tous les humains (l’inspiration de Terminator, c’est bon, vous l’avez ?). Ce personnage mythique incarné par Yul Brynner – référence directe à l’autre cow-boy qu’il incarnait dans Les Sept Mercenaires (John Sturges, 1960) – aurait aussi inspiré, selon les propres dires de John Carpenter, le personnage de Michael Myers, et avec lui toute une lignée de tueurs increvables à la démarche lente. Dans la série d’HBO, la détermination froide de « l’homme en noir » incarné par Ed Harris, semble lui être un hommage (sans compter le cameo furtif de Yul Brynner dans l’épisode 6, en silhouette adossée dans un entrepôt de sous-sol). Mondwest a lui-même été adapté par la CBS dans les années 80 en série télévisée du même acabit avec les mêmes décors cheapos et les mêmes interludes publicitaires type Message à caractère informatif. Beyond Westworld est annulée au bout de trois épisodes faute d’audience (mais dont les deux épisodes suivants sont tout de même trouvables en téléchargement, si vous avez vraiment le goût du vintage). Dans ce Westworld avorté, on attaque direct les festivités, puisqu’il s’agit de d’empêcher le créateur des robots de conquérir le monde avec son armée de robots malfaisants. “Westworld destroyed” annonce d’emblée le titre du premier épisode. On aurait même pu avoir le droit à un remake par Arnold Schwarzenegger si celui-ci n’avait pas décidé de devenir gouverneur en plein milieu de projet. Un film qui a donc au moins le mérite d’avoir infusé tout un pan de la science-fiction, mais aussi d’avoir été le premier film grand public à utiliser des images de synthèse (idée reprise par James Cameron, pour la vision pixelisée de son robot tueur).
En reprenant le même concept, Jonathan Nolan (frère et scénariste de Christopher, et qui ne cache pas sa fascination pour l’intelligence artificielle et les jeux vidéo) et Lisa Joy, produits par J.J. Abrams, se savaient au-dessus d’une mine d’or. Et tous les ingrédients de la recette « Comment faire d’un nanar un chef-d’oeuvre » ont été méticuleusement assemblés : un générique léché, conçu par le même studio que celui de Game of Thrones – qui est tout de même plutôt pas mal, avec ses canyons posés sur des iris d’androïdes – avec la musique épique et envoutante de Ramin Djawadi – qui a aussi composé celle de Game of Thrones et la géniale bande originale de Pacific Rim (Guillermo Del Toro, 2013) – un casting quatre étoiles – avec Anthony Hopkins en démiurge du parc et père des androïdes, le génial/machiavélique Dr. Ford – ainsi que des décors naturels spectaculaires. La bande originale fait mouche, avec des reprises façon piano saloon de The Cure, des Rolling Stones, de Radiohead, The Animals ou Amy Winehouse, pour souligner l’anachronisme et l’étrangeté de ce Far West en carton pâte, mais aussi des morceaux de Chopin, Tchaikovsky et l’inévitable Rêverie de Claude Debussy qui fonctionne plutôt bien en thème des rêveries. L’idée de base est réduite au plus efficace : un seul parc thématique aux couleurs du Far West racheté par une mystérieuse organisation, Delos Incorporated. Plusieurs indices au cours de la saison laissent cependant présager l’existence d’autres parcs à thème, et leur probable exploration dans les prochaines saisons : un passage dans un énième entrepôt permet d’entrevoir des androïdes samouraïs, suivis du logo SW : SamuraiWorld ?… Pour la petite histoire, George R. R. Martin aurait proposé à Jonathan Nolan et Lisa Joy d’incorporer le monde de Game of Thrones à la place du probable MedievalWorld des prochaines saisons. Ces derniers ont fort heureusement décliné l’invitation, quoique savoir Jon Snow androïde expliquerait pas mal de ses mimiques en plastique.
Le récit s’équilibre entre trois catégories de personnages : les hosts/hôtes (androïdes), les guests/visiteurs (fils de riches), et les employés (mecs pas nets qui passent leur vie sous terre), et pour chaque catégorie plusieurs axes narratifs qui ne se croisent pas nécessairement mais se frôlent souvent. Mais aussi, deux univers : le western artificiel, ses hôtes robotiques et ses visiteurs déchaînés d’un côté, et la « mesa hub » ultra-technologique de l’autre, c’est à dire le centre de contrôle immergé duquel les employés tirent les ficelles (point géologie pour briller lors de votre prochaine soirée western : une mesa est un relief à sommet plat et aux versants abrupts caractéristiques des paysages arides du Colorado, du Nouveau-Mexique, de l’Utah et de l’Idaho. Ce n’est pas un canyon. Un canyon est un ravin voire une vallée creusée par une rivière). Les visiteurs arrivent par le bas du hub, dans une navette supersonique qui ouvre sur un hall tout lustré de blanc, où des androïdes en tailleurs immaculés les attendent pour les guider dans la procédure d’acclimatation. Les plus lotis d’entre eux peuvent avoir accès à la terrasse panoramique du hub, la “Mesa Gold”, un carré VIP de décompression post-aventure avec piscine chauffée, petits fours, champagne à volonté et robotes de luxe. Dès leur arrivée, par un train cahotant d’époque, les visiteurs peuvent pousser les portes du saloon, flirter avec les poules de Maeve, la maquerelle rebelle, secourir la belle Dolores (blonde, robe bleue, une sorte d’Alice au pays des merveilles à l’envers), rejoindre un gang de bandits et s’adonner à toutes sortes de plaisirs rendus possibles par plus d’une centaine de « narratives » (des boucles narratives du type livre « dont vous êtes le héros » mais en vrai). Aux confins du parc, des territoires inexplorés par la plupart des visiteurs, mais où les plus aguerris peuvent vivre des aventures extrêmes, auprès de la Ghost Nation ou à Pariah, la cité de tous les péchés.
Une nouvelle mise à jour du système des hôtes, qui inclut la nouvelle fonctionnalité des “Rêveries” va venir tout bousculer. Avant celle-ci, les rêves permettaient de prévenir les gaffes du personnel technique, puisque tout oubli d’effacer la mémoire d’un androïde était interprété par celui-ci comme des élucubrations de son propre esprit. Désormais, parce que le fantasque Dr. Ford voulait leur offrir un aspect plus réaliste, les hôtes expérimentent des troubles de l’attention, durant lesquels des souvenirs de leurs anciens “cycles” (les vies pour lesquelles ils ont été successivement programmés) affluent à la surface de leurs pensées. Ces réminiscences de passions et souffrances inconscientes introduit chez les androïdes une spontanéité inattendue, l’ébauche d’un libre-arbitre, et donc un potentiel danger pour les visiteurs qui se repaissaient jusqu’alors de leur toute-puissance impunie … L’ébauche d’une destruction s’amorce donc : qu’adviendra-t-il de ce parc-monde quand les pulsions de vie et de mort des humains comme des robots s’entrechoqueront ? C’est ambitieux, et louable parce que risqué, de vouloir traiter d’une pierre deux coups le western et la SF, genres plutôt antithétiques(voire l’absolu chef-d’oeuvre Cowboys & Envahisseurs de Jon Favreau, 2011). Mais il y a quand même quelque chose de grotesque dans ce mélange de codes ultra-poncifs, ce dont Westworld ne semble pas avoir conscience tant la série manque d’auto-dérision. Je ne demande évidemment pas que l’ensemble ressemble à une énorme farce, mais quelques prises de distance par-ci par-là n’auraient pas cassé six pattes à un coyote. Et puis les androïdes, ça pose certes moult questions métaphysiques, mais ça doit engendrer aussi pas mal de quiproquos et autres situations cocasses. En comparaison, une série comme Real Humans a le mérite de ne pas négliger le ressort comique que représentent les dysfonctionnements des androïdes et leur confrontation avec des êtres non programmés.
Les problématiques métaphysiques elles, sont malheureusement traitées de manière lourdingue, ou comment revisiter un des thèmes de prédilection de la SF – l’intelligence artificielle et ses questions maintes fois posées : une AI peut-elle ressentir ? Un humain et une AI peuvent-ils s’aimer ? Qu’adviendrait-il si les AI se passaient de notre existence ? – avec un matraquage de vers de Shakespeare via Abernathy, le robot défectueux, qui ne parle qu’en citations du Roi Lear ou d’Henri IV. L’érudition n’est pas pour me déplaire, mais par petites touches c’est tout de même mieux. Les mêmes interrogations sont traitées avec beaucoup plus de sobriété, de finesse et d’humilité dans Real Humans. Le manque d’humour et la cuistrerie de Westworld sont finalement symptomatiques d’une série qui se prend beaucoup trop au sérieux, d’une propension qui suinte de tous les plans à vouloir créer le nouveau chef-d’oeuvre télévisuel, le 2001 du petit écran. Regardez comme on a plein d’argent ! Ce n’est pas de la télévision, c’est HBO ! Et puis tenez, reprenez-moi une louche de Shakespeare ! Le nouveau visage mégalo d’HBO, la chaîne adulée qui peut se targuer de séries bigger-than-life comme The Wire ou Les Soprano a bien l’air aujourd’hui d’aimer montrer les muscles pour faire l’unanimité. Vous comprenez, maintenant, le public a besoin de spectaculaire, de storylines qui lui explosent le crâne, de twists à tous les épisodes, sans parler de son lot de morts traumatisantes par saison. A force de vouloir contenter la soif inextinguible des spectateurs modernes en suspense paroxystique et rebondissements abracadabrants, les pauvres scénaristes s’empêtrent inévitablement dans un sac de nœuds inextricables dont ils ne peuvent s’extraire qu’à coup d’aberrations grosses comme des canyons. Il n’y a aucun problème à vouloir se perdre dans les méandres d’une narration en constante expansion, c’est même le propre du format sériel et parfois son fort, quand c’est maîtrisé jusqu’à la poésie, il suffit de voire la narration sinueuse et elliptique de Twin Peaks, qui embourbe ses personnages dans un magma de signes et de réseaux symboliques et nous plonge dans une douce et inquiétante torpeur. Bon, il est certes difficile de surpasser la virtuosité lyrique du duo Frost/Lynch… Le problème ici, ce n’est donc pas le trop-plein d’axes narratifs et les pistes ouvertes en tout sens, mais cette manie mégalomaniaque de vouloir tout relier, tout expliquer, tout contrôler, de fournir à tout prix une explication logique au moindre élément du récit, souvent au détriment de la cohérence. Dans une entreprise aussi ambitieuse et riche que celle de la série, il serait bon de lâcher un peu prise, de laisser sa créature vivre d’elle-même et se développer des appendices insoupçonnés. Dans cette quête du sublime qu’entame Westworld, du sur-humain, du trans-humain, il faudrait accepter ce que cela comporte de monstrueux, une immensité qui nous dépasse, et pour cela réserver des zones nébuleuses aux confins de la fiction, afin de ne pas négliger la part de l’interprétation, puisqu’il y aura toujours une armada de fans consciencieux pour décortiquer l’édifice et combler les zones de flou, jusqu’à un point parfois extrême si l’on pense à Room 237 (Rodney Ascher, 2012) le documentaire sur toutes les théories complotistes qui gravitent autour de The Shining (Stanley Kubrick, 1980). Sans cela, on encourt le risque de laisser au spectateur une nette impression de se faire manipuler, de voir qu’on se fout de sa gueule : Ford transfère les pensées et les souvenirs d’Arnold – co-créateur du parc et ex-meilleur ami – dans un androïde à son image. Confier à une machine la survie d’une âme aimée : initialement une belle idée qui questionne ce désir d’immortalité et de sauvegarde de la mémoire inhérent à notre chair périssable. Mais une idée gâchée encore une fois par cette manie du sensationnalisme, par cette volonté de détacher la mâchoire du spectateur (mâchoire déjà tombée bien bas) avec un plot-twist parfaitement invraisemblable : si Bernard est bien le sosie d’Arnold, alors pourquoi diable personne d’autre que Ford ne s’en aperçoit ? Je veux bien qu’il soit mort il y a des lustres, et qu’aucun employé ne l’ait rencontré du fait de leur moyenne d’âge, mais enfin, il doit bien exister des archives sur le co-créateur d’un parc aussi réputé et sa photo est quand même encadrée dans le bureau de Ford !
Finalement ce qui est peut-être le plus beau et qui sonne le plus juste dans Westworld, c’est sa dimension méta, évidente sans en faire des tonnes. La série décortique par la fiction son propre processus d’œuvre en train de se faire. Les scénaristes de l’unité Narrative regardent leurs mots fleurir sur les lèvres des androïdes, ceux du Behavior s’occupent de la direction d’acteurs en modulant les niveaux d’empathie ou d’agressivité, ceux du Design conçoivent les décors et les corps, les Livestock Management maquillent et habillent, l’Unité de surveillance cadre les moindres angles du parc, les Guest Relations en font la promotion auprès des spectateurs … J’aime à penser que tous ces personnages de créateurs, d’artisans imparfaits, ont été écrits à l’image de ceux qui font la série. Des portraits bien réels semblent s’esquisser, tout particulièrement dans le cas du bien nommé Lee Sizemore, un scénariste caractériel et incompris, qui déprime de se voir rejeter ses storylines exubérantes. Difficile de ne pas éprouver de pincement au cœur à la vue du voile de détresse qui recouvre ses yeux dans l’épisode 2, quand le grand patron l’humilie publiquement. Yeux brillants deux secondes plus tôt, alors qu’il présentait, plein d’emphase, son projet de nouvelle storyline, « Odyssey on Red River », que Ford condamne immédiatement d’un laconique « No, I don’t think so. ». Une déception cuisante, sincère, qui ne peut qu’avoir été déjà vécue. De l’autre côté du miroir, les androïdes dans leurs simulacres de vies, suivent inlassablement la même boucle narrative et ne remarquent pas que le soleil se lève toujours de la même manière. Pire, d’une « vie » à l’autre, ces hôtes ne se souviennent de rien, comme des acteurs rendus amnésiques à chaque nouveau rôle. Des personnages de fiction qui, d’un épisode à l’autre, répètent des répliques jusqu’à ce qu’elles en deviennent cultes, sans pour autant s’en rendre compte. Mais qui, dans toute l’ignorance de leur sort, semblent pourtant animés d’une étrange nostalgie, celle de la marionnette qui se rêve petit garçon. Des robots comme des stéréotypes conçus à la chaîne, interchangeables, des personnages-types dont on module les caractéristiques en fonction de l’air du temps, de ce que les spectateurs ont envie de voir, d’aimer, de côtoyer pendant leurs épopées télévisées. Des amis, des sœurs, des amants, des ennemis, avec lesquels on pleure, on rit, on s’énerve, on s’écrie, des êtres tissés dans l’écran qu’on sait faux mais qu’on croit vivants.
Une série-monde, au sens le plus littéral. Un microcosme fictionnel, mis en abyme dans la série elle-même, et qui dispose comme celle-ci de ses propres règles et lois physiques. Dans une série, les êtres survivent miraculeusement, ou à l’inverse meurent à la chaîne. Dans une série, on peut, dans la même journée, braquer une banque et sauver un homme de la noyade. A Westworld aussi. Les visiteurs y viennent pour fuir la morosité, trouver ce qui ne peut être acheté dans la vie, pour faire ici la catharsis de leurs plus inavouables envies. La fuite esquissée par Maeve dans le dernier épisode pose la question d’une porosité entre mondes fictifs et réels. Qu’advient-il lorsque des brèches sont ouvertes et que l’univers d’une série s’immisce dans le nôtre ? Une nouveauté exaltante ou une menace latente ? La police de Baltimore aurait demandé à David Simon de ne pas mentionner dans la saison 1 de The Wire une faille de sécurité réelle mais inconnue des milieux de la drogue et qui aurait pu leur donner un avantage significatif. Plus récemment, des jeunes dans le Sud de la France essaient de dissoudre le cadavre de leur victime dans de l’acide, pour reproduire le mode opératoire de Walter et Jesse dans le fameux épisode de la baignoire (Breaking Bad, S01E02). Est-ce nous qui rattrapons une série ou la série qui nous rattrape, nous envahit, s’insinue dans les interstices de nos vies ? Sommes-nous à l’abri, derrière cet écran ?
La saison 1 de Westworld est un plat de spaghettis gastronomique, avec huile de truffe, viande de grison, parmigiano reggiano, safran et caviar Beluga, ça fait saliver, on a vraiment pas l’impression de manger de la merde, mais ce n’est pas en dévalisant une épicerie fine qu’on obtient forcément un bon mélange. Le luxe n’empêche pas l’indigestion. Je recommande au chef pour la prochaine saison d’ajuster les doses et de s’en tenir aux basiques, sel, poivre et deux/trois condiments, de manière à ce que les saveurs s’épanouissent pleinement sans se parasiter les unes les autres.
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