Bullet Train
Un hold-up à 200km/h qui déraille. Beaucoup (trop?) de bonnes intentions qui s’entremêlent et se font des croches-pattes, un casting en or qui doit se taper dessus pour se disputer du temps à l’écran, un high-concept fort, soutenu par une image sublime, mais trahi par un scénario rafistolé et une direction d’acteur absente qui s’échappent en mitraillant maladroitement des vannes et du second degré. On ressort de Bullet Train (David Leitch, 2022), rêve d’un cascadeur devenu réalité, comme d’un buffet à volonté : franchement dégoûté ou simplement satisfait.