Carrie, au bal du diable
A l’occasion d’une présentation au Ciné-Club « Au Frontières du Méliès » au cinéma Le Méliès de Montreuil, retour sur Carrie, au bal du diable (Brian de Palma, 1977). Il est de ses films sur lesquels on ne revient plus : il n’y a pour lui ni travail de réévaluation ni de dénigrements tardifs à faire. Il reste cette splendeur de teen movie et de film d’horreur rassemblé, ce sommet dans la carrière d’un cinéaste ô combien important pour nous, cet inoubliable bain de couleur et de romantisme, nimbé pourtant d’ironie et de noirceur. Pour y revenir, au-delà de ces superlatifs, peut-être faut-il faire un petit pas de côté. En deux plans et deux sursauts.