[Entretien] Antoine Capet, David Lemoine & Mathieu Mastin, électrons libres


C’est à l’occasion de leur venue à l’Etrange Festival où ils étaient invités que nous avons eu l’occasion d’interviewer David Lemoine, membre du groupe Cheveu mais aussi Antoine Capet, éducateur spécialisé et Mathieu Mastin, réalisateur de documentaire. L’occasion de réfléchir avec eux sur l’origine de leur documentaire, Musique Brute, leur rencontre mais aussi sur ces ateliers musicaux si atypiques qu’ils mènent depuis plusieurs années déjà dans le monde du handicap.

Un trisomique mixe sur des platines, sous le regard attendri de deux hommes, scène du documentaire Musique brute pour notre interview des réalisateurs.

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Tout d’abord, je voudrais savoir comment vous définiriez la brutpop en quelques mots pour quelqu’un qui ne connaît pas ?

Antoine : Il s’agit presque du courant musical que l’on voudrait défendre. Le mot c’est une contraction de brut comme art brut et de pop comme pop-musique ou pop-art. C’est un peu l’idée, l’art brut ca évoque un peu l’art des fous. C’est un petit raccourci pour dire que c’est des productions faites avec des publics en situation de handicap. Brut parce que ce qui est défendu, ce n’est pas la musicothérapie mais le côté un peu brut de décoffrage de ces publics. Pop parce que contrairement à la définition de l’art brut de départ qui est de dire que ces gens-là sont indemnes de culture. Au contraire, nous on trouve que ces personnes avec qui on travaille sont imbibées de la pop culture et donc cela fait un joyeux mélange.

David : Justement, quand on nous posait la question (puisque pendant longtemps on s’est appelé ateliers Méditerranée, ce qui préfigurait cette structuration en association qui nous a permis de faire des choses un peu organisées) c’était vraiment le terme que l’on utilisait pour décrire un peu la musique qui passait dans nos ateliers. C’était à la fois une espèce de mélange hyper-étonnant avec des enfants qui essayaient de reproduire du Rihanna ou d’autres choses qui passaient à la radio et en même temps avec le filtre qui est le leur. Après, pour te répondre sur ce qu’on fait en tant qu’association, on faisait vraiment des prestations d’atelier, on intervenait dans différents secteurs du médico-social principalement surtout auprès d’autistes au début. Après, on a commencé à concevoir des instruments parce qu’on se servait d’instruments simples dans nos ateliers mais qu’on a trouvé pas assez simples justement. On a fait la démarche de parler avec des gens dans des fablabs – ndlr : contraction de « fabrication laboratory » – qui nous ont permis de concevoir des outils. Après, il y a aussi un troisième volet de la démarche qui consiste à essayer de tourner, d’ouvrir le débat en partant du constat que l’on ne parle pas tellement du handicap, qu’ils ne sont pas très représentés à la télévision. Ici, le fait que les gens ne soient pas floutés dans ce documentaire, c’est un petit exploit auquel on tient particulièrement et qui montre notre désir de sortir un peu le sujet du ghetto. Du coup, on organise des expositions, des concerts. On essaie de structurer un réseau et de le faire connaître.

Antoine : Pour le coup, ce n’est pas vraiment qu’on ne montre pas d’handicapés à la télé. C’est que la représentation du handicap, elle, est souvent un peu pathos. On a tendance à voir la personne handicapée comme un malade, devant souffrir de quelque chose. En fait, cela nous semble assez décalé de la réalité de la vie dans ces institutions. Donc, nous avions vraiment envie de montrer le handicap avec un angle qui n’était pas du tout dans la veine de ce qui leur manquait, ce qu’ils ne savaient pas faire. Au contraire, l’idée c’était de montrer ce dans quoi ils étaient le plus fort à nos yeux. C’était une sorte d’hyper-créativité. C’était notre cahier des charges de ce documentaire, qu’il n’y ait pas un brin de pathos et de vraiment être un peu plus optimiste que ça.

Ce que l’on remarque dans votre documentaire, c’est que quelque part, vous explosez les frontières existantes dans les institutions. On sent qu’effectivement il y a une grande liberté dans votre démarche. Revenons par exemple sur ces fablabs avec lesquels vous faites preuve d’une réelle innovation. J’ai lu par exemple que vous arriviez à piloter des sons avec la lumière, le toucher, le clignement des yeux, les ondes cérébrales. Comment est-ce possible de développer une technique aussi élaborée ?

Antoine : Il n’y a rien de très compliqué dans ces fabrications. C’est juste que l’on essaie de faire une bonne synthèse de choses qui sont dans des milieux numériques. Après, vu que nous avons un pied dans plein de milieux, on essaie de créer des connexions. C’est un peu notre spécificité. C’est dû au fait que je suis éducateur et que David est musicien mais en vrai, c’est un peu plus poreux que cela. Mais pour revenir à votre question, ce qui nous prend le plus de temps n’est pas la technique mais plutôt le temps que nous consacrons à négocier la liberté de travail auprès des institutions. Les ateliers, ce n’est pas très compliqué. A partir du moment où nous décidons de ce que nous voulons faire, le plus dur est de convaincre ce monde professionnel du handicap qui est un peu frileux.

David : Et aussi de convaincre ces institutions pour qu’elles se mettent en retrait par rapport à l’accompagnement des équipes et aux logiques thérapeutiques. L’important est de nous laisser une espèce de parenthèse de liberté, qu’on accepte de nous laisser être des intervenants de A à Z du petit moment que nous créons avec ce public. On essaie de creuser dans cette marge de liberté sans justement se laisser rattraper par les logiques thérapeutiques dans la manifestation artistique. Par exemple, nous avons plein d’autistes qui, lorsqu’ils ont le micro, vont être dans la répétition, dans l’écholalie alors que c’est ce que l’institution leur interdit de faire parce que ce n’est pas socialement acceptable. Nous, on leur dit « vas-y, exprime-toi à fond ». Et la conséquence, c’est qu’en fin de séance, le reste de la journée ou même pendant deux jours, le jeune aura déchargé tout ce qu’il pouvait. Donc, il y a des conséquences thérapeutiques dans ce que l’on peut faire mais ce n’est pas le principal objet de notre travail. Musicalement, on s’y retrouve. C’est marrant, on vient de voir le documentaire sur Costes – ndlr Jolie chanson de Vincent Guilbert, présenté à l’Etrange Festival également dans la section Documentaires – et on sent qu’il est devant son micro, qu’il décharge, qu’il répète, qu’il est complètement investi et cela nous semble logique que la création musicale se passe ainsi. Lorsque l’on a un besoin intense de s’exprimer, lorsque l’on n’a pas de langage ou alors lorsque l’on est travaillé par des obsessions, ça nous semble tout ce qu’il y a de plus normal d’être dans une sorte de violence et de répétition devant un micro. Ce n’est pas facile à défendre face à des équipes de soin.

Justement, le bénéfice de ce film c’est de montrer que cela se passe et que cela se passe bien, qu’il y a des conséquences positives. Plus on en parlera, plus ce genre de projets sera possible. C’est aussi tout l’enjeu du film, de mettre le sujet au centre du débat.

Mathieu : Vous incarnez quelque chose quand même, vous incarnez l’idée d’un nouveau monde qui casse les barrières. Vous ne vous demandez pas si vous avez la légitimité pour faire ce film et ça. Vous êtes dans le faire et ce qui est incroyable, c’est que cela fonctionne. Au culot, vous y allez.

Et alors, Mathieu Mastin, comment s’est découpé le travail entre vous trois sur le tournage ? Je voulais également savoir sur le tournage comment s’était instauré le climat de confiance avec ces personnes que vous filmiez ? Comment vous avez réussi à leur faire oublier la caméra ? 

Mathieu : C’est assez drôle du coup. Antoine et David se connaissaient déjà. Nous nous sommes rencontrés par le biais d’amis communs via Vice et la boite de production Kidam. C’était un projet qui avait déjà commencé à être filmé dans le cadre de Noise chez Vice.

Antoine : C’était destiné au départ à être un micro-sujet, puis après peut-être une mini-série. C’est ensuite seulement qu’est née l’idée d’en faire un documentaire de 52 minutes mais il n’était pas pensé comme un long-métrage au début.

David : Le documentaire est survenu un peu en réponse à un programme chargé. On se disait « il y a vraiment matière à filmer, il faut tourner ». D’ailleurs, ce côté imprévu se sent un peu dans le film. Ce n’est pas un film qui est nécessairement écrit non plus. C’est un peu un road-movie quelque part dans lequel on nous suit – ndlr, on suivra effectivement David et Antoine d’institutions en institutions en France et notamment en Belgique.

Antoine : Au départ, on a davantage une posture de sujet. En même temps, on était aussi à l’initiative de dire qu’il fallait faire un inventaire et que l’image, c’était un bon levier. D’un autre côté, David et moi, on ne sait pas faire des images, on ne sait pas raconter. Donc, c’était vraiment une alliance entre Mathieu et nous. On a négocié cette place de co-auteurs parce que cela nous semblait réellement important que ce sujet où on est « dedans » à creuser cette question du handicap ne soit pas égratigné. On ne voulait pas que le documentaire soit juste le point de vue de quelqu’un de nouveau sur le sujet.

David : Par rapport à la question, autant de la part des institutions, il y avait une grosse méfiance de l’image, autant de la part des gars – ndlr : entendre les publics accompagnés – ce n’était clairement pas le cas.

Mathieu : Habituellement, lorsque l’on est dans le cadre d’un documentaire, on va toujours se connecter à un monde. Là, il se trouve que c’est le monde du handicap et de la musique. Parfois, c’est autre chose. La caméra, tout le monde sait ce que c’est et j’ai pu observer qu’à partir du moment où on est derrière une caméra, on n’existe plus. C’est assez drôle et cela se produit beaucoup dans tous les milieux où je vais filmer. Là, en ce moment je vais dans les quartiers et je filme des jeunes de 9 à 30 ans, ils ne me parlent pas. Ici, dans ce documentaire c’était différent. J’étais régulièrement interpellé par les jeunes qui me demandaient ce que je faisais.

David, vous êtes membre du groupe Cheveu mais êtes également investi dans d’autres projets musicaux. Faire de la musique et être un pédagogue de la musique n’est pas exactement la même chose. Selon vous, est-ce que dans votre démarche, vous créez avec eux de la musique ou est-ce que vous leur permettez de créer par eux-mêmes ?

David : Ma position, elle est vraiment modeste avec Musique Brute. On enregistre des disques avec eux et lorsque l’on fait nos ateliers de semi-improvisation, on va solliciter le geste musical mais vraiment en gardant pas mal de réserve.

Antoine : L’idée, c’est surtout que l’on n’y va pas comme des colons bons musiciens qui allons apprendre de la musique à des « petits sauvages » ! On est convaincu du potentiel musical, qu’avec les bons outils, tout se passe pour le mieux. On le dit assez souvent, on a quelquefois fait des ateliers avec des enfants neurotypiques – ndlr : terme généralisant, employé par la communauté autistique, pour désigner toutes les personnes dont le mode de fonctionnement mental et neurologique est pleinement accepté, selon les critères dominants – et on constate que c’est beaucoup plus dur avec toutes ces questions liées au regard de l’autre, l’inhibition alors qu’en fait, c’est tellement facile. Donc, on n’y va pas du tout en tant que musiciens, on crée le dispositif qui favorise cette création. Après, c’est un peu notre posture, on induit des choses en faisant et en jouant avec eux mais l’essentiel est surtout de faire surgir la plus grande liberté possible. Nous ne sommes pas des professeurs…

David : Là où c’est en revanche pertinent d’être musicien face à qu’il se passe dans ces ateliers, c’est d’y voir la validité artistique de ce qui est produit en tout cas. Là où certains voient ces ateliers comme un chaos complet inaudible et vraiment agressif, nous pour le coup faisons systématiquement des disques de ces ateliers que nous défendons vers des petits labels indépendants. Ces labels voient complètement les résonances avec des pratiques musicales libres ou noise. Ce qui émane des ateliers Brutpop est souvent valide si l’on devait le rapprocher d’autres activités musicales. Maintenant, il n’y a aucun « béni-oui-ouisme » dans l’approche. Il y a un milliard de trucs qui ne présentent pas grand intérêt mais il y a beaucoup de moments intéressants.

Je vous posais cette question autour de votre démarche puisqu’on constate dans le documentaire que certains jeunes ont besoin de retrouver une musicalité et d’autres non.

David : On voit souvent les différences dans les projets que nous sommes amenés à développer. Tout est dans l’implication ou pas que mettent les éducateurs avec leurs interlocuteurs. Il y en a qui vont se mettre sur scène avec eux et jouer et il y a des projets qui passent vraiment bien comme Les Choolers par exemple. Ils sont trois personnes valides et deux gars en situation de handicap. Il y a d’autres projets qui passent plus ou moins bien selon le degré d’accompagnement. Nous, on assume notre parti pris qui est de se mettre complètement en retrait. Nous n’avons pas fait beaucoup de travail de scène mais en tout cas, dans tous les accompagnements sur des enregistrements, on est toujours en retrait. Il n’y a jamais un moment où nous faisons la moindre note.

Antoine : C’était aussi pour que jamais les personnes extérieures au projet ne puissent dire ou penser « Ah ouais mais ca tient parce que y a les deux gars derrière qui tiennent le rythme. » Nous voulions vraiment faire une démonstration que quoi qu’il se passe, aussi bizarre et bancal que ça a pu être, c’est leur « truc » qui leur appartient à eux.

Avez-vous d’autres projets de création audiovisuelle que ce soit avec votre public ou comme promotion de votre action auprès de celui-ci ?

David : C’est encore complètement top secret (rires) mais nous sommes en train de réfléchir à différents volets et la musique en est un. L’idée de création dans le contexte du handicap est quelque chose que nous gardons en tête et travaillons.

Antoine : On a envie de faire un bis ouais.

David : On a une position particulière dans le milieu de l’art et du handicap. Il y a beaucoup de gens qu’on connaît et admire qui interviennent dans une seule institution et qui sont un peu cantonnés à rester, à faire un travail de longue haleine. Et nous, notre position nous amène à sans arrêt explorer la France entière, aller beaucoup travailler en Belgique également. On a vraiment une position privilégiée pour pouvoir tourner des images.

Antoine : Il y a aussi une volonté d’être animateur de réseaux. C’est une bonne chose de réfléchir à l’image parce que souvent dans les institutions, des professionnels et les personnes accompagnées peuvent conduire de bons projets artistiques mais les faire vivre après, ce n’est pas forcément leur compétence ou leur envie. Nous, c’est quelque chose qui nous intéresse, c’est un vrai levier pour aller bousculer les représentations. De cette posture « entre », on a envie de redistribuer la parole.

Ce qui est important et ce que je relève dans ce que vous dites, c’est que vous faites aussi émerger des projets qui restent pérennes dans les institutions et qui résistent à votre passage.

Antoine : On se voit aussi comme un réseau de lobbying qui essaie de pousser la « cause » du handicap pour le montrer sous un autre angle.

David : Dire qu’au départ de l’association nous nous étions dit qu’il était pertinent de rester dans notre milieu d’origine, à être en phase avec l’underground, à essayer de développer les cultures indépendantes, le lien avec la sphère du handicap. On s’était juré de ne jamais aller frayer dans les manifestations dédiées au handicap, tous les grands raouts culture et handicap qui nous semblaient un peu coincés et l’incarnation de ce qui ne nous plaisait pas. Au fait, plus le temps passe et plus nous nous disons qu’il faut aller porter la parole auprès de ces instances et réunions. Puis, chacun attend du renouveau aussi. En ce sens, nous avons vraiment évolué. Par exemple, en décembre, nous allons intervenir au musée du Quai Branly. Ils organisent une fois tous les deux ans une semaine de l’accessibilité sur les grands lieux culturels et comment ces derniers accueillent les personnes en situation de handicap. On était aux Eurockéennes de Belfort aussi qui commencent à essayer de trouver des angles un peu différents dans leur politique d’accessibilité. Donc, effectivement, nous commençons à participer au débat là où il se trouve. Sinon nous sommes en train de préparer une exposition qui aura lieu à l’automne au musée des Beaux Arts de Belfort en partenariat avec un lieu qui s’appelle l’espace multimédia Gantner à côté de Belfort. L’exposition s’appellera Brut Now et la thématique portera sur les nouveaux territoires de l’art brut, c’est-à-dire l’art brut et les technologies, technologie en tant que sujet pour les artistes mais aussi en tant que médium pour tous ces nouveaux artistes qui créent sur les tablettes. Le monde de l’art plastique nous intéresse beaucoup et cela contribue aussi à faire changer les représentations. Là, ce sera dans un musée des Beaux Arts qui se penche sur la question de l’art brut alors qu’à la base, ce n’est pas du tout son sujet.

Dernière question, j’avais lu une journaliste qui disait à propos de votre action : “artiste, autiste : une lettre d’écart, artiste, autiste : une note d’espoir.” Le slogan peut paraître pompeux. Quelque part, c’est aussi une manière de dire que même si nous ne vivons et ne ressentons pas de la même façon notre monde, nous partageons la même musique.

(Rire général)

Antoine : On veut un peu s’affranchir de ce modèle parce que ce sont des personnes qu’on connaît, d’institutions qu’on connaît également et pour nous, c’est peu lourd. On ne peut pas en dire du mal puisque ce sont des personnes avec qui nous travaillons.

David : En tout cas, l’idée qui me semble importante à souligner là-dedans c’est qu’en général, lorsqu’il y a des actions culturelles menées dans les institutions, c’est le personnel soignant qui fait la sélection. On se rend bien compte qu’à partir de là, il y a un problème et c’est là où nous essayons d’avoir un regard différent et de dire s’il y a des choses artistiquement bonnes qui se passent, ce n’est pas « artiste-autiste, une lettre d’écart »… Dans les cinquante autistes d’une institution, il va y en avoir deux qui vont avoir effectivement des capacités artistiques vraiment intéressantes et il faut que l’on donne à ces deux gars-là un accès aux lieux de diffusion, aux lieux de création, un soutien logistique. Mais ce n’est surtout pas de dire que tous les autistes sont potentiellement des artistes parce que c’est leur tirer une balle dans les deux pieds. Le danger, c’est aussi de laisser aux structures de soins le contrôle de tout ce qui se passe artistiquement à l’intérieur parce que ce n’est pas leur travail.

Propos de David Lemoine, Antoine Capet et Mathieu Mastin
Recueillis par Isir Showzlanjev.
Dans le cadre de la 22ème édition de l’Etrange Festival

Pour une autre interview de réalisateur de documentaire de créations français,, lire notre article sur Alain Della Negra


A propos de Showzlanjev Isir

En parallèle d'une carrière psychosociale, Isir a hérité d'une pathologie incurable, à savoir visionner des films par lot de six. Il ne jure que par Sono Sion, Lynch, Polanski et voue un culte improbable à Fievel. Il aime aussi les plaisirs simples de la vie comme faire de la luge, monter aux arbres et manger du cheval.

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