ECHAP 13


Premier film d’horreur entièrement réalisé en Moselle depuis Ouvert 24/7, ECHAP est un long-métrage inventif, bien réalisé, bénéficiant d’un quintette d’actrices plutôt impressionnant, et d’un scénario original… Non, je déconne.


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Réalisé en 2010, ECHAP naît de la rencontre artistique entre le Nancéien Christophe Berthemin alias Trent, diplômé d’Arts du Spectacle, et Jean Thirion, alias Dist De Kaerth, réalisateur X dont on notera surtout L’Enchanteresse pour V Communications, avec Liza Del Sierra, Eliska Cross et Bamboo. Ecrit par Trent, ECHAP nous raconte l’histoire de cinq copines (Noémie, Nina, Pomme, Eve et Aline) qui fêtent durant un weekend l’enterrement de vie de jeune fille de l’une des leurs, et après avoir passé une folle nuit de beuverie dont elles n’ont plus aucun souvenir (je sais, on a déjà vu ce film, c’est Very Bad Trip, mais attendez la suite!), elles vont se lancer dans une séance de spiritisme (ah, vous l’aviez pas vue venir celle-là, hein?). Elles vont finalement tomber sur un ancien camarade de classe qui est bien décidé à ne pas les lâcher. Quand il n’y a plus de place en enfer, les morts reviennent emmerder les honnêtes gens!

Honnêtement, depuis le temps que j’entends parler d’ECHAP, je n’ai jamais oublié de mesurer la dimension ridicule qu’un tel projet pouvait avoir. Mais de toute évidence, pas à sa juste valeur. Non, ECHAP, c’est bien au-delà du ridicule, ça repousse les limites de l’entendement. En fait, il faut le voir pour le croire. Déjà, on a le casting: quatre hardeuses en reconversion temporaire: la jolie Eliska Cross, messine d’origine, qu’on notera surtout pour Montre-moi du rose (2009) de John B. Root (peut-être bien son meilleur film) et pour une scène avec Rocco Siffredi, Graziella Diamond qui a également eu cet honneur, l’insupportable et insipide Anna Polina, nouvelle recrue de chez l’également insupportable Marc Dorcel, et la discrète Lavandra May, dont l’unique référence est Histoires de sexes de Jack Tyler et Ovidie. A part Eliska Cross et Graziella Diamond, qui ont déjà réussi à sa faire un nom dans l’industrie, je ne doute pas du potentiel des autres actrices (quoique si, Anna Polina, franchement…), mais je me suis néanmoins posé une question tout au long du film: “PUTAIN MAIS C’EST QUOI ÇA?”. On a rarement pu voir un tel concentré de mauvais jeu d’acteurs, aucune des quatre ne peut prononcer un mot sans que ça sonne faux. On a bien Noémie Alazard-Vachet, jolie blonde tatouée et ex-présentatrice sur MCM et Virgin 17 qui ne joue pas si mal, et encore heureux pour elle parce qu’elle a le rôle principal. Mais de toute façon, est-ce bien la peine de savoir jouer correctement quand les dialogues et les situations que l’on a à faire sont ridicules au possible?

Si les cinq premières minutes ressemblent à du Very Bad Trip mais en pas drôle et mal joué, ce sont les quinze suivantes qui battent (déjà) des records: cinq punkettes plutôt mignonnes (enfin pas toutes non plus) sont dans une grande maison de campagne pour fêter l’enterrement de vie de jeune fille d’une des leurs, et pour bien en profiter, elles sautent dans une piscine, s’aspergent de lait, vont comparer les tailles des bites sur Chatroulette et… JOUENT AU SCRABBLE!!! Sérieusement, qui fête un enterrement de vie de jeune fille enfermé dans une maison, à jouer au Scrabble? Et puis faut voir les mots: “MDR”, “KIKOOO” (avec trois O)… Enfin, quand elles prennent conscience que c’est n’importe quoi, elles commencent leur fameux spiritisme-time (qui, entre nous, est quand même moins intelligent qu’une partie de Scrabble): elles vont entrer en contact avec Matthieu Werther, ancien camarade de classe de Noémie, qui s’est récemment suicidé.

***** ATTENTION SPOILER *****

Et à partir de là, c’est le Titanic. Il y a plus d’incohérences et de situations insensées dans une heure de film qu’il n’y a de mauvais morceaux dans toute la carrière de Jean-Michel Jarre, c’est dire. Et vas-y que je te pose un verre au milieu de la table, et vas-y que je te communique en langage SMS avec le mort (des MDR, LOL, TRO DLIR, on en a à la pelle)… Mais il y a pire: le mort veut chatter sur Facebook (on est soulagés, car les séquences de discussion autour de la table avec le verre, c’était à la limite du supportable), mais pour bien évidemment dire des trucs inutiles comme: “Tu vois toujours les anciens de la classe?”. Au bout d’un moment, l’esprit se fait enfin menaçant, ne demandant qu’une chose: coucher avec Noémie. Ben oui, tout le monde s’est toujours moqué de lui parce que c’est la fille de ses rêves, et qu’elle est beaucoup trop bonne pour lui, du coup il s’est foutu en l’air… Mais au moins elle est prévenue: il compte bien se réincarner pour la troncher. Vous devriez voir le film, sincèrement.

***** FIN DU SPOILER *****

Le moins que l’on puisse dire, c’est que rien n’est réussi dans ECHAP. Du scénario absolument nul au jeu d’actrices lamentable, des dialogues inutiles aux incohérences omniprésentes, en passant par une réalisation et un montage plus bâclé que ça, tu meurs (il faut les voir, les plans dans la piscine au début, c’est à vomir), le duo Trent + Dist fait passer les pires films d’Uwe Boll pour du Friedkin.

Par pudeur et par respect, je préfèrerais arrêter le massacre ici, mais le pire dans ce film, c’est qu’il y a encore des choses à dire dessus! Ou plutôt, il y a des questions à se poser, concernant les multiples aspects du film. Pourquoi ECHAP ressemble-t-il à un film de lycéen dark goth 666 en option cinéma audiovisuel (les élèves et profs de cette formation me comprendront)? Pourquoi rien ne fonctionne dans ce long-métrage? Pourquoi chaque scène est d’une banalité si affligeante qu’elle tourne vite à l’absurde? Pourquoi autant réfléchir sur ce bide?

Je suis bien conscient qu’il est affreusement mesquin de s’acharner à un tel point sur ce pauvre film, parce qu’au final, ni les auteurs, ni les actrices n’ont fait quelque chose de mal, il est juste décevant de voir à quel point l’on peut tomber bas. On sent bien qu’il ne faut pas tout prendre au premier degré, mais tout est tellement désastreux que même les dialogues et les situations censées être comiques tombent à plat.

Si vous désirez voir un épouvantable film d’épouvante, où les morts parlent comme sur MSN, prennent des photos (mais avec quoi? avec l’âme d’un appareil photo mort?), ont envie de baiser, où un bruit de ressort sert d’alerte e-mail pour un ordinateur portable en veille, où on retrouve TOUS les clichés du genre (télé qui s’allume/s’éteint à sa bonne guise, bruits de pas inquiétants, objets mystérieusement déplacés), n’allez pas chercher plus loin, ECHAP est fait pour vous.

Sorti le 8 novembre en DVD aux éditions Emylia avec toute une flopée de bonus (making of, commentaires audio, interviews…), ceux qui ont une quinzaine d’euros à dépenser dans le vide pourront trouver le film dans n’importe quelle FNAC. Pour tous les autres, il y a les sites de streaming (prends ça Hadopi). Je conclurai par la phrase – véridique – d’un très bon ami qui a bien su cerner l’esprit (es-tu là?) du film: “Si tu regardes ECHAP en streaming, la seule chose dont tu as envie, c’est justement d’appuyer sur cette touche!”. Sans rancune. 

P.S.: La faute d’orthographe sur le DVD aurait au moins pu être évitée…

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A propos de Valentin Maniglia

Amoureux du bis qui tâche, du gore qui fâche, de James Bond et des comédies musicales et romantiques. Parle 8 langues mortes. A bu le sang du Christ dans la Coupe de Feu. Idoles : Nicolas Cage, Jason Statham et Michel Delpech. Ennemis jurés : Luc Besson, Christophe Honoré et Sofia Coppola.


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13 commentaires sur “ECHAP

  • Trent

    PS : Si tu étais allé dans un magasin & que tu avais ne serait-ce que pris une seconde pour regarder la jaquette du film plutôt que deux heures pour t’amuser à le descendre, tu aurais vu qu’il n’y a aucune faute dessus mais juste sur la photo qui est sur le site de la Fnac (qui date de la pré-jaquette, corrigée depuis). Que tu déverses un flot de conneries sur notre film soit, mais évites au moins les erreurs ; ) Trent

    • Valentin Maniglia Auteur de l’article

      Cher Trent,

      Désolé de l’erreur que j’ai pu commettre, après vérification il n’y a effectivement aucune faute d’orthographe sur la jaquette du DVD, par ailleurs bien fourni (les bonus sont vraiment pas mal).

      Après, je reconnais totalement que j’ai pu être parfois mesquin, voire méchant, dans la formulation de mes idées et de mes arguments, et je le dis déjà dans l’article. Mais d’ici à ce qu’ils soient qualifiés de “conneries”, je ne suis pas d’accord: j’ai été tout à fait honnête, je n’ai pas aimé le film, et ne suis pas le seul, j’ai eu des retours d’amis qui ne l’ont également pas apprécié, et la note d’Allociné me donne également raison sur ce point.

      Je ne “m’amuse” pas non plus à descendre ECHAP, je respecte totalement la démarche que Dist et toi avez eu à monter votre film avec vos propres moyens. Néanmoins, j’entends parler d’ECHAP depuis longtemps, un an peut-être, et je dois bien avouer que mes attentes dépassaient le produit fini. Je ne jette la pierre à personne, à part peut-être aux actrices qui y sont pour beaucoup. Mon job c’est de critiquer les films que je vois, et peut-être que d’autres rédacteurs ici même, sur Intervista, aimeront le vôtre, mais pour ma part, j’ai véhiculé mes idées dans les quelques lignes ci-dessus, avec ma plume et mon style. On ne s’amuse pas forcément à caser des blagues pourries entre deux arguments, mais j’espère au moins certaines d’entre elles t’auront fait rire… 😉

      Valentin

      P.S.: si je peux me permettre un double compliment, j’ai bien apprécié ton court-métrage “Rémy”, surtout sur le point technique, et tu pourras même faire part à Dist que “L’Enchanteresse” est pour moi l’un des meilleurs films produits par V Communications.

  • Trent

    Valentin,

    Justement, ce qui m’a étonné, c’est le côté « mesquin » et « méchant » autour d’un film de ce calibre. Pour passer un aussi long texte dessus, il faut d’autres raisons. Je vais même t’avouer que comme je trouvais ça étrange de se lâcher autant sur Echap (qui a bien des défauts, je suis même le premier à les voir), je suis allé voir ton nom et me suis rendu compte que 1/ nous étions de la même ville et que 2/ tu semblais être assimilé à un autre film de genre qui essaye de se monter depuis des années sur Metz également. Ce qui pourrait donc n’être qu’une coïncidence n’en est fatalement pas une à mes yeux et je pense que l’ « acharnement » n’est pas que lié au film même si je conçois très bien que tu ne l’aimes pas et ça, c’est effectivement ton droit. Et c’est surtout ça que je trouve dommage. Après, le jeu de la critique, pas de soucis, je suis dans le journalisme ciné depuis dix ans donc je ne suis pas en territoire vierge.

    Je ne suis justement pas allé répondre sur Allociné parce que dans le fond même si ça fait toujours de la peine, c’est le prix à payer quand ton film vaut le même prix que Transformers 3 (presque) en Fnac et que le public est en droit d’en attendre autant, c’est un fait. Et si tu aimes la vraie critique ciné, tu ne pourras me dire qu’Allociné est une référence puisqu’il ne s’agit que d’internautes en colères ou de stagiaires de boîtes de prod sous des faux comptes qui font de la bonne promo. Nos premières mauvaises critiques sur le Net venaient de gens dont on savait qu’ils n’avaient pas vu le film mais voulaient régler des choses avec certaines des actrices. C’est comme ça. Je sais que ces exemples ne sont pas une généralité et que plein de gens « neutres » n’ont juste pas aimé le film pour des raisons qui leur appartiennent, mais dans certains autres cas, il n’y a pas que ça.

    Faire un film en mode guerilla sur la génération Internet sans vraie répét pour garder le naturel des gens, c’est s’exposer à ces spectateurs. C’était un risque, on l’a pris et même si nous sommes conscients des défauts du film, je me disais que ce long texte virulent ne pouvait pas qu’être une critique lambda. Après douze années dans un groupe de zik, y’a des choses qui se reconnaissent et passent aisément d’un domaine à l’autre ; ) Ce qui ne remet pas en question le fait que tu n’aimes pas le film pour plein de raisons.

    En plus, j’aime plein de films d’Uwe Boll donc…

    Trent

    PS : Merci pour le petit Rémy et L’Enchanteresse.

    • Valentin Maniglia

      Je suis effectivement associé à un film de genre qui essaie de se tourner sur Metz, mais malgré ce que tu pourrais penser, la dureté des propos que je tiens n’est en aucun cas lié à ce projet. Penser que je rabaisse ton film uniquement par jalousie ou parce que je ne suis pas un spectateur “neutre”, je trouve ça vraiment exagéré; de plus, mon rôle au sein de l’équipe du film n’est que modeste, si quelqu’un devait s’acharner sur ECHAP pour cette raison, ce n’est certainement pas moi. Je comprends parfaitement que tu puisses douter de mes paroles, mais j’ai toujours trouvé la rivalité ridicule, d’autant plus que le film auquel je suis associé n’est qu’un projet amateur, qui se monte difficilement avec les moyens du bord.

      On est bien d’accord, Allociné est loin d’être une référence en matière de critique ciné, et j’aime aussi plein de films d’Uwe Boll (c’est d’ailleurs pour ça que j’ai pris la peine de préciser “ses pires films”), mais c’est un tort de ne pas considérer l’article ci-dessus comme une critique lambda, en faisant vite l’amalgame avec le projet auquel j’appartiens.

      Si tu as le temps de parcourir un peu le site, tu verras que j’ai adopté le même ton pour critiquer d’autres films (dernièrement “Lost Identity” avec Adrien Brody, ou “Dream House”, le dernier Jim Sheridan). Ce n’est qu’une simple critique, écrite en toute honnêteté, et je te remercie d’avance de ta compréhension.

  • Trent

    Je n’ai pas dit que le film était uniquement descendu pour ça et comprends bien que tu ne l’aimes pas mais je pense que ça joue. Et en me disant que le film auquel tu es associé est un projet amateur avec les moyens du bord, c’est oublier qu’Echap a été tourné avec 1500€. C’est pour ça que j’aimerai vraiment te croire quand on me parle d’honnêteté dans le sens critique mais vraiment, tant de temps passé pour allumer un petit film comme le nôtre, il ne peut pas y avoir que ça. Et c’est surtout ça que je trouve dommage.

  • Valentin Maniglia Auteur de l’article

    Mon unique réel projet, c’est Intervista, donc dans un sens je me dois de passer du temps pour critiquer les films qui entrent dans le cadre du webzine. Si la critique d’ECHAP avait été positive, crois bien que l’article aurait été aussi long. Bon ou mauvais, je pense qu’il y a des tonnes de choses à dire sur chaque oeuvre, je ne vais pas faire un article plus long pour tel film uniquement pour le descendre à tout prix.

    Pour ce qui est de la comparaison avec Bloody Fast Food, je respecte tout à fait le travail que vous avez pu fournir pour un budget aussi serré, je sais ce que c’est, particulièrement pour un long-métrage. Bloody et ECHAP sont de toute façon des projets très différents, puisque l’un est un film gore absurde bourré de références, et l’autre une oeuvre qui tire plus sur l’épouvante avec un sujet original et des actrices professionnelles (et c’est par ailleurs pour ces énormes différences que je ne comprends pas le sentiment de jalousie dont je suis accusé). Je ne suis pas l’instigateur de ce projet, et l’intégralité du budget sort de la poche du seul réalisateur/scénariste/acteur/monteur/responsable effets spéciaux du film, et tout passe dans des effets “faits maison”. Ce n’est donc pas comparable; si toutefois tu es plus rassuré de penser que c’est par rivalité que j’ai écrit la critique publiée ci-dessus, libre à toi.

  • Trent

    “L’intégralité du budget sort de la poche du seul réalisateur/scénariste/acteur/monteur/responsable effets spéciaux du film, et tout passe dans des effets “faits maison”. Ce n’est donc pas comparable”.

    D’où crois-tu que sortent les 1500€ qui ont servi à payer Echap? De la poche de Dist, l’autre réa. Et sur le film, nous sommes réalisateurs, scénaristes, acteurs, monteurs, responsables FX (pour ce qu’il y a) & même compositeurs de la BO. Je trouve ça donc étrange qu’on soit dans la critique les plus amateurs des amateurs et que lorsqu’on compare deux choses comparables, notre film devienne d’un coup plus pro. Nonon, on a fait ce film avec les deniers du bord, avec des potes (si certains ont déjà fait du jeu, ça ne change rien au côté film de potes). Je ne dis donc pas que ta critique n’est que basée sur la jalousie -parce que tu n’aimes pas le film, c’est un fait- mais pour en vouloir autant à un film amateur, faut régler quelque chose mais comme tu t’en doutes, on ne sera jamais d’accord sur ce sujet. Si un type m’insulte dans la rue parce qu’il n’aime pas mon pull, je lui réponds. C’est légitime 🙂

  • Valentin Maniglia Auteur de l’article

    Je n’ai jamais considéré votre équipe comme “plus amateurs que des amateurs”, bien au contraire, preuve en est faite que ECHAP bénéficie d’une vraie distribution, ce que je trouve très bien pour vous puisque vous faites partie des premiers lorrains à avoir pu produire intégralement un film de genre dans votre propre région. La critique d’ECHAP n’est en aucun cas dirigée vers le moindre membre de l’équipe, mais bien sur le film lui-même, ce qui est avant tout le but d’une critique, et de toute façon, je ne me permettrais pas.
    Mais comme tu l’as dit, on ne sera jamais d’accord sur ce sujet. C’est un débat sans fin, et étant donné que l’argument du “réglage de comptes” est le seul qui revient dans la discussion, il est peut-être mieux d’y mettre fin maintenant.

  • Laquittant Joris

    Je ne suis pas contre voir le film, et si je l’apprécie, faire un contre-avis que je proposerai à la publication, on l’a parfois fait ici. Par contre si je ne l’apprécie pas, l’article de Valentin sera amplement suffisant.

    Je pense qu’il faut relativiser, l’article de Valentin n’est absolument pas haineux, il y’a beaucoup de second degré, comme beaucoup des articles ici (lisez le reste). Je ne crois pas qu’à votre échelle, cela nuise particulièrement au film. Même une mauvaise critique pour un film semi-amateur voir amateur, fait toujours plus de publicité qu’aucun article.

    En d’autre terme, moi personnellement, je trouve que vous devriez remercier Intervista.

    Enjoyed.
    Joris Laquittant (redacteur)

    NB : On veut bien vous inviter à notre Barbecue annuel mais vous devez venir déguisé en truite arc-en-ciel, comme toute le monde.

  • Trent

    @Nico : Va dans un magasin, regarde la jaquette et dis-moi si c’est écrit “entretien” avec un “t” ou non. Sinon, en effet, “no comment.”

    @Joris : Bonjour Joris,
    c’est gentil de ta part de proposer un contre-avis mais je suis le premier à penser qu’un seul avis suffit sinon chaque personne qui fait un film et répond à la critique devrait en avoir un et ça ne serait plus de la critique. Je comprends qu’elle soit utilisée sur certains films singuliers (un Noé, un Du Welz…) mais pas dans le cas d’un petit film comme le notre non plus. La chose à laquelle j’ai droit est un droit de réponse et c’est ce que j’ai fait.
    Pour ce qui est de l’article, ce que je pense est écrit au dessus, et je répète que j’ai bien compris que Valentin n’a pas aimé le film mais que pour moi, ce n’est pas que lié au film. J’imagine que vous devez penser que je ne tolère pas la critique, ce qui serait mal me connaître puisque je pige en presse écrite ciné depuis maintenant 10 ans. J’étais hier en interview avec Antonio Banderas, aujourd’hui avec Michelle Yeoh, ça namedroppe comme je n’aime pas mais ça peut vous prouver que je pense savoir un minimum comment fonctionne le journalisme actuel.
    Par contre, remercier des gens qui insultent mon film, je pense que tu dois te tromper de cible mais ça peut marcher avec pas mal de réas, pour en croiser beaucoup je t’assure, mais pas moi. Ou alors, il faut aussi que tous les sites remercient les films parce que ce sont eux qui font leur clics et dans ce cas, on en finit pas.

    Et comme je le répète, nous ne serons jamais d’accord parce que nous ne sommes pas dans la même position et ça, je me doute que tu le comprends bien.
    Bien à toi,

    Trent