Vidéodrome

Rendant hommage à l’un des films fondamental de la cinéphilie de genre, la rubrique “Videodrome” accueille en son sein les articles écrits pour la sortie ou la re-sortie vidéo d’un film, ainsi que les sorties en direct-to-dvd et vod.


Au milieu de stèles de couleur sable, Rock Hudson serre la main d'un extraterrestre, humanoïde au visage comme de la cire, et portant une toge blanche ; plan issu des Chroniques martiennes.

Les Chroniques Martiennes

Transposer à la télévision un classique de la littérature de science fiction est un exercice des plus périlleux. Certains s’y sont cassés les dents (mention spéciale pour la calamiteuse mini-série Dune de John Harrison en 2000 et sa suite non moins calamiteuse) pendant que d’autres s’en sont mieux tirés au prix parfois de nécessaires adaptations (par exemple Silo, Morten Tyldum, 2023 ou encore Le maître du haut château, Frank Spotnitz, 2015-2019). Les chroniques martiennes (Michael Anderson, 1980), qui ressortent en DVD et pour la première fois en Blu-ray chez Rimini, ont quant à elles le séant entre deux planètes.


Un Père Noël dans le salon d'une maison vieillotte s'apprête à donner un coup de hache à une victime sur le canapé dans le film Douce nuit, sanglante nuit.

Douce nuit, sanglante nuit

Ho ! Ho ! Ho ! Salut les morveuses et les morveux, vous n’avez pas été très gentils cette année, n’est-ce pas ? Alors commencez donc à flipper, car le Père Noël est à vos trousses ! En guise de cadeau, vous aurez droit, au mieux, à un coup de hache ou de cutter. Repentez-vous, tourmenteurs des faibles et pécheurs de la chair, votre heure a sonné car Rimini va lâcher sur vous un gros bonhomme rouge bien différent de celui que vous connaissez dans Douce nuit, sanglante nuit (Charles Sellier Jr, 1984) !


Plan rapproché-épaule sur une enfant blonde qui hurle dans son lit ; extrait du film Manhattan Baby.

Manhattan Baby

Si leur collaboration fut très fructueuse à la fin des années soixante-dix et au début des années quatre-vingt, force est de constater qu’ici le duo Dardano Sacchetti / Lucio Fulci se prend les pieds dans le tapis. Pourquoi un scénario qui, sous la plume du premier semblait plein de promesses, devient-il devant la caméra du second, un film dont le rythme est aussi surnaturellement plombé ? On vous parle de Manhattan Baby (1982) à l’occasion de sa sortie en blu-ray chez Le Chat qui Fume.


Le Continent des Hommes Poissons

Peut-être le plus grand artisan du cinéma bis italien, Sergio Martino a ravi des générations de spectateurs, pas forcément toujours pour les mêmes raisons puisqu’on le retrouve aux commandes de jolies réussites artistiques voire commerciales, comme à celles de délicieux nanars d’exploitation. Le continent des hommes-poissons (1979) peut sans honte être rangé dans la première catégorie.


La petite Audrey Rose effrayée tente de s'échapper de sa chambre plongée dans une lumière rose, en criant et posant ses mains sur la vitre ; derrière elle ses parents s’apprêtent à l'en empêcher.

Audrey Rose

Dans le sillage de grands classiques de l’horreur des années 70 à base de possessions démoniaques, nombres de cinéastes ont tenté leur chance pour surfer sur la vague. Le grand Robert Wise s’y est aussi essayé avec Audrey Rose (1977), réédité aujourd’hui par Rimini Éditions, avec une certaine réussite artistique…


Une jolie femme blonde pose avec une pioche dans l'emplacement d'un cercueil, et nous regarde avec un léger sourire ; scène de Nekromantik 2.

Nekromantik 1 & 2

ESC et Shadowz ont frappé un grand coup : après une petite bataille, les deux structures ont enfin réussi à concocter une édition assez ultime du diptyque morbide Nekromantik (1987) et Nekromantik 2 (1991) conçues par le culte mais fort discret Jörg Buttgereit. Entre provocations de série B sans le sou, et objets expérimentaux bousculant franchement le rapport du spectateur aux interdits, on plonge dans ces deux morceaux de chair putride. Amor Mortis En novembre […]