un amour de sorcière


Portrait de René Manzor sur fond noir.

[Entretien] René Manzor, raconteur d’histoires

Faire “L’Etat des Lieux des cinémas de genres français” comme on ambitionne de le faire, modestement, depuis des années, pourrait s’arrêter à en traiter la plus vive actualité, ce qui frémit. Pourtant, à notre sens, pour mieux comprendre où nous en sommes et vers où nous allons, il convient certainement de regarder aussi en arrière, de repenser à toutes ces étapes charnières où après un ou plusieurs beaux essais, la transformation attendue n’a pas eu lieu. René Manzor est de ces cinéastes dont on peine à comprendre que le cinéma français, n’ait pas su pleinement reconnaître le talent. Qu’on se le dise, avec un regard rétrospectif sur sa filmographie, c’est tout bonnement une anomalie qui ne s’explique pas. Du Passage à 36.15 Code Père Noël, d’un Amour de Sorcière à Dédales en passant par ses aventures américaines notamment sur la série Young Indiana Jones, nous avons eu l’immense plaisir et chance de richement discuter avec René Manzor. Un entretien sans fard mais aussi sans aigreur aucune, à l’image du cinéaste : généreux.  


3615 : Code Père Noël 1

On les connaissait davantage pour leur faculté à dénicher des pépites du cinéma de genre(s) italien, Le Chat qui Fume étend son champs d’action au cinéma de genre français oublié et en donnant au second film de René Manzor, 3615 : Code Père Noël (1990), une édition à la hauteur de la réputation de ce long-métrage culte et quasiment introuvable. Le père noël est une ordure On a beau rouler des mécaniques et se targuer […]