road movie


Gros plan sur le visage de Taila Ryder qui se regarde dans le miroir, avec un air méfiant, dans le film Sweet East.

The Sweet East

À force d’être continuellement pilonné de blockbusters, de mega-séries et d’actualités plus spectaculaires les unes que les autres, on a tendance à oublier que les États-Unis existent vraiment. Que de vrai.es personnes habitent, plus que le temps d’un film, dans ce pays qui ne cesse de se donner en spectacle au reste du monde. Des personnes sans univers à sauver, sans parcours de vie extraordinaire, sans super-pouvoir, dans un monde sans alien ni dragon, mais pas sans monstres. Et de temps en temps, des petits films à la magie insoupçonnée passent le voile atlantique pour nous ramener un peu de ce quotidien. The Sweet East (Sean Price Williams, 2024) est l’un de ces rares oiseaux migrateurs aux petites dents mordantes, qui vient nous offrir une piqûre de rappel sur la crise identitaire et idéologique que traverse actuellement ce pays. Nouvelles donc de cette usine à rêves qui ne fait plus rêver.


Marlina, la tueuse en quatre actes

Fraichement diffusé au 37e Festival International du Film d’Amiens après un passage remarqué lors de la quinzaine des réalisateurs à Cannes, Marlina, la tueuse en quatre actes s’inscrit dans le genre bien en vogue du western féministe, et ce, pour notre plus grand plaisir. Marlina got a gun Après The Homesman (Tommy Lee Jones, 2014), Brimstone (Martin Koolhoven, 2017) ou encore Jane got a gun (Gavin O’Connor, 2015) voici Marlina, la tueuse en quatre actes, […]