[Carnet de Bord] Festival de Cannes • Jours 7-10
Suite de notre carnet de bord cannois avec l’exploration des jours 7 à 10 du Festival, à la recherche de la pépite qui fait pas genre !
Suite de notre carnet de bord cannois avec l’exploration des jours 7 à 10 du Festival, à la recherche de la pépite qui fait pas genre !
Aucun pitch ne suffirait à saisir l’objet proprement hors-norme qu’est Le Vingtième Siècle (Matthew Rankin, 2020). Biopic halluciné et satirique d’une figure éminente de la politique canadienne, l’ancien premier ministre W.L. Mackenzie King. On tient là une véritable pépite étrange.
Conçu par les membres du célèbre Saturday Night Live, Brigsby Bear est une déclaration d’amour au cinéma qu’un Michel Gondry n’aurait pas reniée. Critique du film-conte geek de Dave McCary. Cinema Paradiso Le cinéma est un art qui se nourrit particulièrement de lui-même. Il n’a pas hésité à s’auto-lancer des déclarations d’Amour au travers de films référentiels ou avec des personnages transpirant la cinéphilie. Le long-métrage qui nous occupe aujourd’hui est un véritable éloge au […]
Charlie Kaufman est de retour. Scénariste à l’origine de Dans La peau de John Malkovitch (Spike Jonze, 1999) de Eternal Sunshine of the spotless mind (Michel Gondry, 2004) ou de Synecdoche New York (2008) – sa première réalisation – il revient avec Anomalisa : un film d’animation crépusculaire pas comme les autres. L’enfer c’est les autres En presque vingt ans de carrière, Charlie Kaufman a laissé une marque dans le paysage cinématographique, un style et une […]
Si l’on connaît aujourd’hui principalement Michel Gondry pour ses films tels que Human Nature, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, La Science des Rêves ou encore Soyez Sympas Rembobinez, et que sort aujourd’hui en salles son adaptation du roman de Boris Vian L’écume des jours, pas un cinéphile un tant soit peu à la page n’est pas au courant qu’il s’est d’abord fait reconnaître dans le vaste milieu du clip vidéo. Mais ce que l’on […]
Il y a des cinéphiles académiques qui ne jurent que par Orson Welles et Fellini. D’autres qui, plus grand public mais non dénués de culture, préféreront citer Hitchcock et Kubrick. Il y a des cinéphiles franco-français, nostalgiques du cinéma-suicide de la Nouvelle Vague, et qui ne prêchent que par les doux noms de François Truffaut ou d’Eric Rohmer. D’autres, plus avant-gardistes encore, pour qui Tarkovski est le cinéaste ultime. Certains encore, plus transgressifs, adorateurs invétérés […]