boris karloff


Vu à travers la lunette du sniper, un vieil homme vu de profil, la tête baissée, dans le film La cible.

La Cible

Comme beaucoup de ses collègues du Nouvel Hollywood, Peter Bogdanovich aura commencé sa carrière chez Roger Corman. Et avec La Cible (1968), celui qui allait réaliser quelques années plus tard La Dernière Séance (1971) réussit à dépasser sa condition d’œuvre mal produite et propose un film certes imparfait, certes schizophrène, mais incroyablement fascinant…


Gros plan sur le visage d'une jeune femme blonde, les yeux rivés sur une grosse araignée au premier plan ; plan issu du film Les trois visages de la peur de Mario Bava.

Mario Bava, visages de l’artifice

La sortie conjointe de deux grands films du maître italien – Les Trois visages de la Peur (1963) et La Ruée des Vikings (1961) – chez nos camarades du Chat qui fume nous permet de revenir sur ce cinéaste de chevet pour beaucoup d’entre nous. Deux films très différents, de leur conception à leur contenue, mais qui chacun donne à voir sa poésie : celle d’un artificier amoureux des couleurs et du spectacle.


A gauche Bela Lugosi assis sur un fauteuil dans un salon, à droite l'ombre d'un corbeau sur le mur, scène du film Le corbeau de 1935.

Le Corbeau (1935)

Un chirurgien génial, maléfique et fanatique d’Edgar Allan Poe tente d’assouvir une terrible vengeance en manipulant un forçat qu’il a monstrueusement déformé dans Le Corbeau (Lew Landers, 1935) édité en Blu-ray par Elephant Films.


Vincent Price parle au corbeau sur son perchoir, dans le film Le corbeau.

Le Corbeau (1963)

Roger Corman, roi incontesté du cinéma d’exploitation américain livrait en 1963 une interprétation haute en couleur du célèbre poème d’Edgar Allan Poe. Le Corbeau est aussi l’occasion de voir s’opposer deux légendes du fantastique et de l’horreur.


La maison de la mort 1

Enfin, et grâce au remarquable travail d’Elephant Films (rien de mieux qu’un peu de fayotage pour bien introduire un article), sort un film de James Whale inédit jusqu’alors : La maison de la mort. Une édition DVD que nous passons au crible avec une plume émue… Sacrée soirée James Whale en payait le prix de son vivant et certainement que c’est une raison majeure de sa triste fin suicidée : l’étiquette de metteur en scène de fantastique […]


Le Fantôme Vivant 3

De l’horreur, des ombres et du sang noir. Voilà le programme qu’Elephant Films nous propose avec les ressorties de ce mois ci. Aujourd’hui, c’est du film Le fantôme Vivant dont nous vous parlerons. Boris Karloff’s UK come back Le Fantôme vivant – plus connu sous titre original, The Ghoul – sort en 1933, en plein âge d’or du film d’horreur et est réalisé par un certain Thomas Hayes Hunter. Produit par l’imminent Michael Balcon, travaillant à […]