australie


Les trois bikers en tenue fluo du film BMX Bandits posent fièrement, tout souriants, devant un port.

BMX Bandits

On a tendance à l’oublier, mais les excès des années 80 ne sont pas l’apanage des États-Unis. À l’autre bout du globe, en Australie, est apparu un genre à part entière : la Ozploitation qui verra sortir quelques petites perles comme celle qui nous intéresse aujourd’hui : BMX Bandits (Brian Trenchard-Smith, 1983), qui vient d’être réédité par Elephant Films dans un joli coffret Blu-ray.


Un petit garçon semble possédé, assis à une table éclairée par une unique bougie, il lève le visage en l'air ; sur la table, une main qui tient la sienne ; plan du film La main.

La Main 1

À l’occasion de la sortie du combo DVD/BluRay de La Main (2023) chez M6 Vidéo, retour sur ce premier long-métrage réalisé par Danny et Michael Philippou sorti en salles durant la saison estivale. Sans aucun doute le phénomène horrifique de l’année. 


Une petite fille est en robe d'été, elle porte un masque découpé dans du papier rose, représentant un lapin de manière grossière ; derrière elle un champ et le ciel bleu ; Run Rabbit Run.

Run Rabbit Run

Sortie Netflix plutôt discrète, Run Rabbit Run (Daina Reid, 2023) est un petit film d’horreur psychologique australien à l’équipe et au casting majoritairement féminins. Malgré une storyline plutôt prometteuse – l’histoire aborde les sujets de la vie antérieure, de la maternité et des traumas d’enfance – le film reste dans les conventions de son genre, et peine à nous surprendre, nous posant ainsi…un lapin.


Quatre chasseurs traversent le désert en voiture, hilares, dans le film Wake in Fright.

Wake in Fright

1971. Ted Kotcheff réalise son œuvre maitresse. Wake in Fright. Adaptation dérangeante du livre de Kenneth Cook, à la limite du supportable. Errance, vacuité et ivresse. Coup de projecteur sur la plus aigre gueule de bois de l’histoire du cinéma dont on vous parle dans le cadre de notre calendrier de l’avent, car oui, le film se déroule à Noël. 


Une jeune femme brune à la peau pâle, les yeux rougis par l'épuisement et le désespoir, nous regarde droit dans les yeux ; des éclaboussures de sang tâchent son visage ; plan issu du film The Nightingale.

The Nightingale

On avait fait la rencontre du cinéma de Jennifer Kent via un premier film saisissant, Mister Babadook (2014) un film d’horreur aussi brillant dans son approche des codes, que dans sa façon de les ré-inventer. Le nom de sa réalisatrice s’était alors ajouté à la liste des « cinéastes à suivre ». Pourtant, son deuxième film, The Nightingale (2018) auréolé d’un prix (et d’une polémique) à Venice n’aura pas trouvé les grâces des distributeurs français. Cette œuvre essentielle, rageuse, peut-être l’une des plus puissantes des dernières années, nous parvient donc seulement, trois ans après sa réalisation, en VOD et vidéo via Condor Entertainment. Faire le constat qu’une telle pièce de cinéma ait pu en être privé ne peut que laisser songeur.