Les yeux d'une femme en train d'être ensevelie par une boue épaisse dans Théorème de Pier Paolo Pasolini.

Theoreme

Entre L’Évangile selon Saint Matthieu (1964) et Salo ou Les 120 Journées de Sodome (1975), le grand et décrié Pier Paolo Pasolini proposait un Théorème (1968) qui synthétisait une bonne partie de sa pensée hors normes, et qui ressort aujourd’hui dans une toute nouvelle édition concoctée par Sidonis Calysta.


Plan rapproché-épaule, en clair obscur sur un Olivier Gourmet pensif et sombre, au volant de sa voiture, dans la série De Grâce produite par Arte.

De Grâce

Arte aura bien réussi son année 2023 en ce qui concerne la production francophone, et attaque 2024 avec la même énergie avec De Grâce (Maxime Grupaux & Baptiste Fillon), un polar aux accents de tragédie grecque où brillent des comédiens parmi lesquels Olivier Gourmet. Une réussite formelle mais pas que…


Plan rapproché-poitrine, désaxé, sur Peri Baumeister dans la série The Signal ; elle est dans un vaisseau spatial, dirigeant ses yeux vers l'extérieur avec appréhension, et tentant d'écouter quelque chose dans des écouteurs qu'elle tient contre ses deux oreilles.

The Signal

Netflix dégaine The Signal (Florian David Fitz, Nadine Gottmann & Kim Zimmermann, 2024), la dernière série allemande de son catalogue, qui a de très grosses ambitions à défendre. Retour sur cette série aux accents très spielbergiens que personne n’attendait pas mais qui devrait vous surprendre et vous tenir en haleine !


En contre-plongée, la silhouette d'une femme, peu éclairée, observe un sous-sol du haut de l'escalier qui y mène ; scène du film Fear de Deon Taylor.

Fear

Avis aux nostalgiques de la Covid-19, aux amateurs de clip MTV et de morales bibliques, Fear (Deon Taylor, 2024) est (enfin) disponible chez nous en VOD, quatre ans après son tournage. Après un visionnage difficile, on vous explique pourquoi on tient déjà là un prétendant au titre pour notre Flop 2024 !


Un homme en costume-cravate est en train de foudre sous l'effet d'in liquide bleu et vert, dégoulinant dans le film Street Trash de Jim Muro, diffusé au festival Extrême cinéma.

[Carnet de bord] Extrême Cinéma • Clôture

Une journée retranscrite en deux fois. Il fallait bien ça quand ladite journée s’étale de 15h à 7h du matin. Me voilà achevant la première partie, l’esprit encore embrumé de la semaine, me demandant comment je pourrai tenir une nuit entière. Mais est-ce l’énergie du désespoir ou le désir ne pas voir le festival se finir, me voilà à 22h avec mon ticket, scellant mon enfermement jusqu’au petit matin avec les quelques fous qui restent. La reprise des nuits complètes qui s’était achevé depuis le COVID voit revenir son lot d’habitués carburant à la bière et aux chips. La salle pleine est plus que motivée à tenir jusqu’au bout de la nuit.


Sous un ciel étrangement rouge, sur un boulevard de grande ville américaine avec des buildings au loin, une femme à moto attend de redémarrer aux côtés d'une voiture sans passager ni conducteur ; plan extrait du film La Nuit de la Comète.

La Nuit de la Comète

Rares sont les quinquagénaires qui se souviennent avoir emprunté dans les années quatre-vingt, au vidéo-club du coin, une VHS nommée La nuit de la comète (Thom Eberhardt, 1984). En effet, le film n’a jamais été exploité sur grand écran chez nous, inexplicablement, alors qu’il bénéficie d’un statut d’œuvre culte outre-Atlantique. On peut facilement retrouver les traces de cet objet de curiosité sur la toile, quand la CBS/FOX le vendait en France comme un spectacle post apocalyptique peuplé de zombies cannibales. Ce qu’il n’est en aucune façon, ainsi que le spectateur hexagonal va pouvoir le constater grâce à la sortie chez Rimini Editions d’un combo Blu-ray / DVD.