Joris Laquittant


A propos de Joris Laquittant

Sorti diplômé du département Montage de la Fémis en 2017, Joris monte et réalise des films en parallèle de son activité de Rédacteur en Chef tyrannique sur Fais pas Genre (ou inversement). A noter aussi qu'il est éleveur d'un Mogwaï depuis 2021 et qu'il a été témoin du Rayon Bleu. Ses spécialités sont le cinéma de genre populaire des années 80/90 et tout spécialement la filmographie de Joe Dante, le cinéma de genre français et les films de monstres. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/sJxKY


Jeffrey Dahmer en boîte de nuit, un verre d'alcool dans la main et portant un t-shirt blanc, dans une lumière rouge sombre.

Dahmer (Mini-Série)

On en parle partout, et pour cause, la mini-série Dahmer consacrée à l’un des tueurs en série les plus tristement célèbre des Etats-unis (et du monde) est désormais le programme le plus regardé de la plateforme Netflix depuis son lancement. Un constat qui pourrait nous orienter vers un biais d’analyse particulier, quant à la fascination morbide qui nous pousse à s’envenimer les yeux et l’esprit de ces récits d’horreur tirés de faits-réels. Mais fort heureusement, il n’y a pas que cela dans cette mini-série qui, dans sa seconde partie, pousse son sujet jusqu’à une décomposition méta, en s’intéressant finalement moins à disséquer la psychologie et le mode opératoire des actes de Dahmer que l’incapacité d’un système social et politique à les éviter.


Buzz l’Eclair

Après presque trois ans d’absence en salles – leurs films étant durant cette période relégués à une sortie directement sur la plateforme de Disney – les studios Pixar signent leur retour dans les salles obscures avec Buzz l’éclair (Angus MacLane, 2022), un spin-off plus ou moins connecté à la mythologie Toy Story (1995-2019). Retour sur ce film qui à force de naviguer entre deux eaux, fait plouf.


Viggo Mortensen est allongé, porté par ce qui semble être des branches d'arbres ou des veines, dans un fond indéfini, baigné dans du rouge ; scène du film Les crimes du futur.

Les Crimes du Futur

Avec Les Crimes du Futur (2022) , David Cronenberg ne livre pas uniquement un film « testamentaire » ou de « synthèse » comme on a pu le lire ça et là, pas plus qu’il ne se répète, non, il continue de préciser de films en films, une filmographie parmi les plus riches et solides que le septième art nous ait donné d’explorer.


Plan issu du film Je suis une légende où Will Smith tient un enfant qui pleure, le visage inquiet ; derrière eux, un homme porte un masque chirurgical.

Will Smith, au nom du Père

Cela peut sembler opportuniste, chercheur de clics, et pourtant, voilà plusieurs mois déjà que nous explorons dans l’ombre la filmographie récente de Will Smith, avec comme angle d’analyse sa pré-disposition nouvelle à redéfinir son image publique comme de cinéma par des choix de rôles de plus en plus tournés vers des figures paternalistes et protectrices. Ce texte, pas encore achevé, s’est vu percuté en pleine face le soir du 28 Mars, quand l’acteur est venu ternir sa consécration d’une malheureuse et désormais mythique claque. Pourtant, force est de constater que du geste inattendu de l’acteur jusqu’au discours lacrymal qu’il a prononcé en forme de pardon murmuré, tout remettait de l’eau à notre moulin.


Baigné dans une lumière rose, plan rapproché-épaule sur un panda roux effrayé dans le film Alerte rouge.

Alerte Rouge

Après Soul (2020) et Luca (2021), ce Pixar cuvée 2022 nommé Alerte Rouge est le troisième film consécutif du studio à la lampe à être privé de sortie en salles par la Walt Disney Company. Pourtant, comme ses deux prédécesseurs, ce premier long-métrage s’inscrit dans un renouveau créatif du studio – porté par des regards neufs, multi-culturels et jeunes – et consolide toujours plus la suprématie de Pixar sur la planète animation.