Joris Laquittant


A propos de Joris Laquittant

Sorti diplômé du département Montage de la Fémis en 2017, Joris monte et réalise des films en parallèle de son activité de Rédacteur en Chef tyrannique sur Fais pas Genre (ou inversement). A noter aussi qu'il est éleveur d'un Mogwaï depuis 2021 et qu'il a été témoin du Rayon Bleu. Ses spécialités sont le cinéma de genre populaire des années 80/90 et tout spécialement la filmographie de Joe Dante, le cinéma de genre français et les films de monstres. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/sJxKY


Barbie sur la plage avec un maillot blanc et noir, le ciel est couvert, mais de couleur jaune.

Barbie 2

Fort d’un marketing particulièrement offensif et d’une science du teasing appétant ou bourratif (au choix) il est peu de dire que Barbie (Greta Gerwig,2023) s’était facilement hissé tout en haut de la liste des films les plus attendus de l’été, sinon de l’année. Les discours critiques autour du film tergiversent entre glorification de son discours féministe et dénonciation d’un opportunisme mercantile jugé cynique. Et si la vérité était quelque part au milieu ?


Elementaire

Après trois beaux films injustement privés de grands écrans – Soul (Pete Docter & Kemp Powers, 2020), Luca (Enrico Casarosa, 2021) et Alerte Rouge (Domee Shi, 2022) – et un spin-off décevant ayant subi un vilain revers en salles – Buzz l’éclair (Angus MacLane, 2022) – il est peu dire que la superbe des studios Pixar d’antan peine à retrouver tout son aura, sa formule magique. Difficile d’avouer qu’on misait sur Elementaire (Peter Sohn, 2023) pour en raviver la flamme, tant le premier long-métrage de son réalisateur – Le Voyage d’Arlo (2015) – est sans équivoque le plus faible de la production Pixar. Et pourtant…


Plongée sur Joaquin Phoenix, du sang sur la tempe, qui regarde au dessus lui l'air perdu, dans le film Beau is afraid.

Beau is Afraid

Après deux essais remarquables — Hérédité (2018) — puis remarqué — Midsommar (2019) — Ari Aster c’était imposé comme l’une des figures de proues d’une nouvelle génération de cinéastes dévoués à l’horreur et au fantastique. Avec Beau is Afraid (2023), il s’en vient déconstruire son image publique et proposer un troisième film voulu plus ample, plus riche, plus complexe mais qui se révèle avant tout plus boursoufflé.


Les Gardiens de la Galaxie – Vol.3

On avait laissé le Marvel Cinematic Universe embourbé dans la mélasse narrative de son Multiverse of Madness, au bord du précipice après au moins huit longs-métrages dont l’intérêt était au moins aussi proportionnel à leur qualité : en un mot, Nul. Au milieu de ce bourbier, débarque, sans crier gare, le troisième volet des Gardiens de la Galaxie (James Gunn, 2023) dont il faut bien avouer qu’on attendait pas/plus grand chose. Et pourtant, cette conclusion sincère et (souvent) touchante s’impose comme l’un des meilleurs longs-métrages du MCU.