Blastfighter Michael Sopkiw

Blastfighter

Prenez un beau gosse au regard ténébreux, affublez-le d’une histoire tragique, collez-lui un passage du côté obscur, un fardeau de culpabilité et des méchants caricaturaux qui ne veulent pas le laisser se repentir en paix. Ajoutez-y une jolie jeune femme, quelques amitiés viriles, un trou perdu, et vous obtenez ainsi le décor idéal d’un film d’action où ça canarde à souhait. Le Chat Qui Fume exhume aujourd’hui cette « pépite » tournée par Bava Jr., témoin d’un certain cinéma d’exploitation italien qui mangeait à tous les râteliers, non sans une certaine efficacité.


Plan en contre-plongée depuis le coffre d'une voiture sur deux jeunes femmes perplexes dans le film Drive-Away Dolls.

Drive-Away Dolls

Après Macbeth de Joel sorti l’année dernière, le duo de frères iconique des Coen continue son virage en solo, et c’est cette fois Ethan qui se lance avec Drive-Away Dolls, une comédie potache qui aurait pu s’inscrire dans la pure tradition de la fratrie s’il n’avait pas à cœur d’en parodier le style. Récit d’une déception.


Kirsten Dunst en photographe de presse, dans les couloirs de la Maison Blanche, dans l'attente ; à ôté d'elle, un drapeau américain ; scène issue du film Civil War.

Civil War

Attention film coup de poing ! Avec Civil War, Alex Garland signe un road trip viscéral et terrifiant qui nous plonge sans ménagement dans un conflit prophétique au cœur d’une Amérique déchirée. En mettant en scène le point de vue ambigu des photographes de guerre, le réalisateur britannique questionne notre impuissance face à la marche du monde autant que notre fascination pour le spectacle de la violence.


Kate Winslet en présidente, assise dans une salle luxueuse, les mains jointes, attentive ; derrière elle, cinq drapeaux du pays fictif de la série The Regime.

The Regime

Pour sa troisième incursion chez HBO après “Mildred Pierce” (Todd Haynes, 2011) et “Mare Of Easttown” (Brad Ingelsby, 2021), Kate Winslet frappe fort avec “Le Régime” (Will Tracy, 2024) qui n’est pas une anthologie de recettes minceur, mais un miroir dressé à nos régimes démocratiques vacillant.


Une arme dans la main droite, Eddie Murphy fait un rond avec les doigts de sa main gauche pour signifier "c'est OK" dans Le Flic de Beverly Hills ; à arrière-plan, le comptoir vide d'un bar très fourni en verres et en bouteilles.

Eddie Murphy, les deux versants de la colline

La sortie très prochaine du vieux serpent de mer “Le Flic de Beverly Hills : Axel F. “(Mark Molloy, 2024), sous pavillon Netflix, est l’occasion de se replonger dans la trilogie originale, symbole de la réussite éclatante puis la descente de son interprète principal, Eddie Murphy, mais aussi des outrances d’une époque et d’un duo de producteurs.


Les quatre loubards du film Brigade des Mœurs de Max Pecas, posent sur le motos armés, l'air provocateur, vêtus de leurs blousons noirs.

Brigade des Moeurs

Max Pécas. La simple évocation de ce nom pourrait faire fuir les plus téméraires des amateurs de bis, et fleure bon un cinéma qui ne s’encombrait pas de finesse et de savoir-faire. Avec Brigade des mœurs (1984), il tentait un virage entre deux gauloiseries, remis à l’honneur par une nouvelle édition signée Le Chat qui fume.